Assurance prêt immobilier : les points à vérifier avant de souscrire en 2023

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Lors de votre demande de crédit immobilier, la banque va exiger la souscription à une assurance emprunteur afin de couvrir les sommes prêtées en cas d’aléas de la vie (décès, invalidité, incapacité, voire perte d’emploi). Vous avez le droit de choisir librement le contrat, mais pour sélectionner la formule adaptée, il est impératif de bien appréhender l’étendue et la subtilité des garanties.

Les garanties de l’assurance emprunteur

L’assurance de prêt immobilier est assortie de plusieurs garanties destinées à entrer en jeu en cas de sinistre susceptibles de vous priver de ressources suffisantes pour rembourser votre dette :

  • la garantie décès : c’est la garantie de base de tout contrat d’assurance emprunteur : elle entre en jeu en cas de décès et rembourse à la banque l’intégralité du capital restant dû, ce qui décharge les ayants droit de la dette immobilière.
  • la garantie PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) : liée à la garantie décès, elle intervient en cas d’invalidité à 100% et rembourse elle aussi le capital restant dû.
  • La garantie ITT (Incapacité Temporaire totale de Travail) : son rôle est de prendre en charge tout ou partie des mensualités de crédit en cas d’arrêt de travail pour maladie ou accident. Elle est systématiquement exigée si vous avez une activité professionnelle.
  • les garanties IPP (Invalidité Permanente Partielle) et IPT (Invalidité Permanente Totale) : si vous ne pouvez reprendre d’activité professionnelle, sont alors activées ces garanties après consolidation de votre état de santé.
  • la garantie perte d’emploi : réservée aux seuls salariés en CDI victimes d’un licenciement économique. Le chômage pour faute grave et la rupture conventionnelle ne sont pas couverts par cette garantie, par ailleurs très onéreuse et peu protectrice.

La garantie décès des contrats groupe bancaires vous couvre jusqu’à 75 ans ; les contrats alternatifs sont plus généreux et peuvent aller jusqu’à 90 ans. La garantie PTIA cesse généralement à 65 ans, tout comme les garanties invalidité et incapacité, mais de nombreuses offres proposées par les assureurs concurrents des banques, comme l’assurance prêt immobilier April, fixent une date limite de prestation au 71ème anniversaire de l’assuré en cas de poursuite d’une activité professionnelle rémunérée.

Vous n’avez pas le choix des garanties, la banque exige une couverture minimale pour accorder le financement, qu'elle doit obligatoirement vous communiquer via la fiche standardisée d'information. Vous avez en revanche la possibilité de renforcer les garanties.

Attention aux exclusions de garantie

Les garanties de l’assurance emprunteur sont toujours assorties d’exclusions générales, issues du code des Assurances et appliquées par tous les contrats quel que soit le profil du souscripteur :

  • faits volontaires : fraude à l’assurance, délit, crime, accident en état d’ivresse, etc.
  • conséquences de faits de guerre, d’actes de terrorisme, d’émeute, de sabotage, ou d’explosion nucléaire
  • suicide durant la première année suivant la souscription : cependant, le suicide est couvert dès la date de souscription à hauteur de 120 000€ dans le cadre d’un prêt destiné à financer l’achat de la résidence principale.
  • risque non renseigné dans le questionnaire de santé : toute omission délibérée ou de bonne foi d’un risque de santé peut entraîner l’annulation du contrat d’assurance.

En cas de sinistre sur une de ces exclusions, l’assurance ne verse aucune indemnisation ; vous devez continuer d’assumer vos mensualités de crédit, ou vos ayants droit le cas échéant.

Rappelons toutefois que le questionnaire de santé est supprimé pour les prêts de moins de 200 000€ remboursés avant les 60 ans de l’assuré, conformément aux dispositions de la loi Lemoine.

En dehors des exclusions générales, peuvent s’ajouter des exclusions particulières en fonction de votre profil :

  • votre âge : chaque assureur fixe un âge maximum à l’adhésion et de couverture pour chacune des garanties.
  • votre état de santé : hors situation éligible à la loi Lemoine 2022, vous devez remplir le questionnaire de santé avec exactitude et en fonction des risques que vous incarnez, l’assureur applique des exclusions. Les maladies non objectivables (pathologies du dos et affections psychologiques et psychiatriques) sont très souvent exclues des garanties ITT et invalidité.
  • votre profession : certains métiers sont considérés à risques en assurance emprunteur, comme pompier, militaire, ouvrier du bâtiment, chauffeur routier. Ces professions nécessitent d’être couvertes par une assurance de prêt spécifique métier.
  • votre activité de loisirs : si votre pratique sportive fait partie des sports à risques (sports mécaniques, aériens, de combat, escalade, voile, etc.), vous n’êtes pas remboursé en cas d’accident. Attention aux sports d’hiver qui, selon la situation, peuvent être exclus de toutes les garanties.

De nombreux contrats alternatifs proposent le rachat d’exclusion des maladies non objectivables dites MNO : moyennant une surprime, vous êtes couvert si vous souffrez de l’une de ces affections. Vérifiez bien le libellé des MNO facteurs d’exclusion : par exemple, si la cervicalgie n’est pas expressément nommée dans la liste des maladies accessibles au rachat d’exclusion, vous ne serez pas indemnisé en cas d’arrêt de travail pour cette cause. La jurisprudence indique que la clause d’exclusion doit être formelle, limitée et rédigée en caractères apparents ; à défaut, elle est considérée comme non écrite.

Attention à la franchise en assurance emprunteur

La franchise correspond au nombre de jours durant lesquels vous n’êtes pas indemnisé en cas de sinistre couvert par la garantie. En clair, la garantie vous est acquise mais vous ne pouvez être indemnisé qu’à compter d’un certain délai à compter de la date du sinistre. La franchise ne doit pas être confondue avec le délai de carence qui court à partir de la date de souscription.

Indispensable si vous travaillez, la garantie ITT est toujours assortie d’une franchise, qui varie de 1 à 6 mois. La plupart des contrats permettent de choisir le délai de franchise. Sachez que plus tôt vous serez indemnisé, plus le coût de l’assurance emprunteur sera élevé.

Autre point à vérifier, l’indemnisation : elle peut être forfaitaire, dans ce cas l’assureur ne tient pas compte de votre situation financière et rembourse les mensualités selon les modalités souscrites. Si elle est indemnitaire, l’assureur estime la perte de revenus en tenant compte les prestations annexes (indemnités journalières de l'Assurance Maladie, éventuelles prestations via un contrat de prévoyance).

Pour éviter d’être surpris a posteriori par l’étendue des garanties, les exclusions et les différents délais de mise en jeu des garanties, sollicitez les services d’un courtier en assurance prêt immobilier. Seul un expert saura vous guider parmi les multiples offres du marché et vous accompagner pour choisir le contrat le plus compétitif adapté à votre profil.

La souscription à l’assurance emprunteur est une affaire sérieuse qui réclame la plus grande attention en raison de son importance et de son coût. En moyenne, l’assurance pèse un tiers du coût global d’un crédit immobilier, bien plus si vous présentez des risques accrus. En mettant les offres en concurrence via un comparateur d’assurance prêt immobilier, vous pouvez diviser ce coût par deux ou par trois, et économiser des milliers d’euros.

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Frais notaire, PTZ, Pinel, plus-values…ce qui change pour l’immobilier en 2025

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Ces frais sont les plus élevés d’Europe et représentent entre 7% et 8% du prix de vente d’un bien immobilier ancien, soit environ 4 fois plus qu’au Royaume-Uni ou aux Pays Bas. Le relèvement de 0,5 point va augmenter les DMTO de 500€ à 1000€ pour l’achat d’un bien d’une valeur de 200 000€ en fonction de la localisation. Alors que les taux d’intérêts des crédits immobiliers reculent régulièrement depuis le début de l’année, l’annonce d’un alourdissement des frais de notaire risque de compromettre la timide reprise du marché. Il existe des astuces pour diminuer les frais de notaire : Acheter dans le neuf car le taux est réduit (entre 2% et 3% du prix du bien). Négocier la partie émolument : le notaire peut vous accorder une ristourne jusqu’à 20%. Payer les frais d’agence à part : il est possible d’exclure les frais d’agence du prix de vente ; pour cela, il faut signer un mandat avec frais d’agence à la charge de l’acquéreur. Retirer le montant des équipements du prix de vente : vous avez le droit de demander la dissociation du prix de vente et des biens mobiliers (cuisine, salle de bain, électroménager, etc.), dans la limite de 5% de la valeur du bien. Important : les primo-accédants et les personnes qui achètent un bien neuf, qu'elles soient primo ou secundo-accédantes, seront exemptés de la hausse des frais de notaire en 2025. Modification de la taxation des plus-values immobilières Plus-values sur la résidence principale Jusqu’à présent, la plus-value éventuelle sur la vente de la résidence principale est totalement exonérée d’impôt. Un amendement au Projet de Loi de Finances 2025 (PLF 2025) prévoit de conditionner cette exonération à une durée minimale de détention de 5 ans. L’objectif est de faire obstacle aux spéculateurs qui achètent un bien, puis le revendent rapidement, bénéficiant ainsi de l’avantage fiscal. Les propriétaires confrontés à des changements de vie imprévus pourront toutefois bénéficier de l’exonération s'ils revendent avant un délai de 5 ans d’occupation du bien : Mutation professionnelle Décès ou séparation Hospitalisation de longue durée ou installation dans un EHPAD.  Plus-values hors résidence principale Le PLF 2025 envisage par ailleurs de modifier le calcul des plus-values hors vente de la résidence principale. Aujourd’hui, la plus-value imposable est calculée sur la base de la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, diminuée des éventuels abattements pour durée de détention. Au bout de 22 ans, la plus-value est exonérée d’impôt, mais elle est soumise aux prélèvements sociaux, et au bout de 30 ans, elle échappe à l’impôt et aux prélèvements sociaux.  Après déduction de l’abattement, la plus-value est imposée au taux de 19%, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2%, soit une taxe totale de 36,2%. Un amendement prévoit de supprimer les abattements pour durée de détention et d’appliquer un abattement calculé à partir du prix d’achat actualisé en fonction de l’inflation. La plus-value serait alors taxée à 30%, identique à la flat tax appliquée sur les produits de placement. Si la réforme est votée, elle se mettra en place à partir de janvier 2026 pour les terrains à bâtir et de janvier 2027 pour les biens construits. Changement du régime fiscal sur les locations meublées Les propriétaires sous statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) ne pourront plus profiter de la déduction d’une partie des charges de leurs revenus locatifs en cas de vente. Le PLF 2025 supprime l’avantage fiscal lié à l’amortissement lors de la revente du bien : la somme des amortissements déduits sera en effet réintégrée dans le calcul de la plus-value. Cette mesure vise à corriger une particularité du régime fiscal LMNP qui contribue aux tensions sur le marché locatif, notamment dans les zones touristiques où pullulent les locations meublées de courte durée, alimentant la pénurie de logements pour les résidents permanents. Fin du Pinel en 2025  Trop cher pour les finances publiques pour un résultat mitigé, le dispositif de défiscalisation immobilière Pinel disparaît en 2025. Mesure de soutien à la construction de logements à loyers intermédiaires, le Pinel bénéficie toutefois d’un court sursis, puisque la date butoir a été reportée au 31 mars 2025. Pour profiter de l’avantage fiscal lié au Pinel, vous devez avoir signé l’acte notarié au plus tard le 31 décembre 2024. Aucun autre dispositif visant à inciter les investisseurs à acheter dans le neuf ne vient remplacer le Pinel. L’État préfère favoriser la rénovation des logements anciens par le biais de MaPrimRénov et du Prêt à Taux Zéro (PTZ). PTZ 2025 : une version universelle Le PTZ justement. Réservé aux primo-accédants qui acquièrent leur résidence principale, le PTZ va bénéficier d’une extension partout en France et être élargi à la maison individuelle. En clair, il sera possible de financer une partie de l’achat grâce au PTZ sans considération de zone géographique ni de type de bien (neuf ou ancien, appartement, maison). Le PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. On ignore si les conditions d’éligibilité vont être modifiées.

Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.