Crédit immobilier : baisser son coût en 2023 grâce à l’assurance emprunteur

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L’accès au crédit immobilier s’est très nettement durci en 2023 avec la progression continue des taux d’intérêts. S’il est aujourd’hui difficile d’obtenir de meilleures conditions avec les banques, un élément déterminant pour décrocher son financement peut en revanche être négocié : l’assurance emprunteur. En sélectionnant une offre concurrente de celle présentée par la banque, vous tirez le coût global de votre crédit vers le bas, une option valable même en cours de prêt.

Assurance externe versus assurance bancaire

Savez-vous que vous avez l’opportunité de choisir librement votre assurance de prêt immobilier ? Un trop grand nombre d’emprunteurs ignorent toujours ce droit acquis depuis la loi Lagarde de septembre 2010. Cette réglementation cardinale en matière de crédit immobilier permet à chacun de refuser l’assurance proposée par sa banque et de lui préférer une assurance concurrente souscrite auprès d’un assureur externe, dès lors qu’il y a équivalence de garanties entre les deux.

D’un point de vue légal, la souscription à l’assurance de prêt n’est pas obligatoire, mais elle est systématiquement exigée par la banque pour garantir la bonne fin du crédit immobilier, généralement un montant élevé sur une durée relativement longue. L’assurance entre en jeu en cas d’aléas de la vie qui priveraient l’emprunteur de ressources lui permettant d’assumer sa dette (décès, invalidité et incapacité de travail, voire perte d’emploi). Elle se distingue des autres frais de garantie (hypothèque ou caution), eux aussi imposés, qui couvrent les défauts de paiement dans les autres situations non couvertes par l’assurance crédit.

Les banques étant en pole position pour imposer leur contrat maison, le législateur a introduit le principe de délégation d’assurance de prêt immobilier pour offrir la possibilité à tout emprunteur de minimiser le coût de cette dépense contrainte.

Quelle est la meilleure assurance de prêt immobilier ?

La banque ne peut refuser une assurance déléguée à partir du moment où le contrat affiche des garanties au moins équivalentes à celles de son propre contrat. Comment respecter la règle ? Lors de votre demande de prêt, la banque vous remet une fiche standardisée d’information (FSI), un document formel et obligatoire qui doit présenter les garanties minimales exigées pour l’octroi du financement. Sur la base de cette FSI, vous mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier.

Cet outil simple, rapide et gratuit vous donne accès en quelques clics à près d’une vingtaine de contrats parmi les plus compétitifs du marché. Vous constatez que les assurances externes sont jusqu’à trois fois moins chères que l’offre de votre banque, à garanties de niveau équivalent.

Le choix d’un contrat individuel plutôt qu’un contrat groupe se justifie aussi en termes de protection. Si les garanties minimales sont déterminées par la banque, vous avez la possibilité d’aller au-delà de cette exigence et de renforcer les garanties pour bénéficier d’une couverture sur-mesure. Les assurances individuelles sont plus intéressantes que les assurances commercialisées par les bancassureurs s’agissant de la limite d’âge de souscription et de la limite d’âge de cessation des prestations, également de la couverture des risques aggravés de santé ou liés à la profession exercée.

Coût global du crédit moins cher : vive la délégation d’assurance emprunteur !

Prenons deux exemples pour illustrer l’intérêt financier de la délégation d’assurance de prêt.

Exemple 1

Vous avez 30 ans, êtes en bonne santé et non-fumeur, et vous souhaitez emprunter 250 000€ sur 20 ans pour acheter votre résidence principale, au taux nominal de 3,90% (taux moyen sur cette durée en juillet 2023), couvert par une assurance bancaire au taux de 0,38%. Le coût de l’assurance est de 79€ par mois et de 19 000€ sur la durée totale. Hors frais de dossier et frais de garantie, le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) ressort à 4,59%.

En comparant les offres, vous trouvez une assurance externe au taux de 0,10% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce type de profil). Le coût de l’assurance tombe à 21€ par mois, soit 5 000€ au total. Vous économisez 14 000€ et votre TAEG s’affiche en baisse à 4,13%.

Exemple 2

Vous empruntez à deux 450 000€ sur 25 ans pour acheter votre résidence principale. Vous avez 35 ans, êtes en bonne santé mais l’un de vous est fumeur. Le taux nominal est de 4,10% et le taux d’assurance bancaire à 0,38% sur chaque tête. L’assurance coûte 285€ par mois pour un total de 85 500€. Le TAEG atteint 5,33%, et dépasse le taux d’usure en vigueur en juillet 2023 (5,09%). Votre demande de prêt est recalée, à moins d’opter pour une quotité d’assurance de prêt à 50% sur chaque tête (TAEG à 4,76%).

Vous trouvez une offre déléguée d’assurance au taux de 0,13% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce type de profil). Avec une quotité à 100% sur chaque tête, l’assurance coûte 98€ par mois, soit un total de 29 250€. Vous économisez 52 830€ et vous obtenez le prêt car le TAEG tombe à 4,58% (hors frais de garantie et frais dossier), tout en optimisant votre protection.

La délégation d’assurance emprunteur est un puissant levier pour faire baisser le coût d’un crédit immobilier, notamment en période de hausse des taux d’intérêts. Elle est aussi une des astuces pour rester sous le taux d’usure en 2023.

Baisser le coût de son crédit immobilier avec la loi Lemoine

L’opportunité de mieux maîtriser le coût de son crédit immobilier est offerte tout au long du remboursement. La chance de renégocier un taux d’intérêts plus faible est nulle et non avenue. Les taux ont plus que triplé en dix-huit mois, passant sur la durée de 20 ans de 1,20% en janvier 2022 à 3,90% en juillet 2023 (hors assurance emprunteur et coût des sûretés). Si vous avez contracté un prêt immobilier avant la remontée des taux, vous êtes verni, doublement verni, car vous pouvez encore faire mieux grâce à la loi Lemoine.

Depuis le 1er septembre 2022, tout emprunteur a le droit de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et sans frais, sans attendre la date d’échéance autrefois imposée (loi Hamon, amendement Bourquin). Le changement d’assurance emprunteur en cours de prêt est désormais facilité par la suppression de cette contrainte calendaire. Il suffit que le nouveau contrat respecte a minima les garanties de l’ancien.

Voici un exemple de l’intérêt financier du changement d’assurance de prêt :

Vous avez 35 ans, êtes fumeur et avez emprunté 250 000€ sur 20 ans en juillet 2022 au taux nominal de 1,50%, couverts par l’assurance bancaire au taux de 0,45%, soit un coût assurance de 93,75€ par mois et de 22 500€ sur la durée totale.

En juillet 2023, vous trouvez une assurance moins chère via un comparateur, au taux de 0,11% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce type de profil), soit une cotisation de 22€ par mois pour un coût total de 4 999€. Vous économisez 16 376€.

Ne passez pas à côté de cette opportunité de préserver votre pouvoir d’achat en réduisant dès maintenant le coût de l’assurance de votre crédit immobilier. Plus tôt vous engagez la démarche, plus élevé sera le gain.

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Santé : les nouveaux tarifs des consultations médicales pour 2025

Les tarifs des consultations chez les médecins généralistes et spécialistes avaient déjà augmenté en novembre 2023. Ils progressent de nouveau à partir du 22 décembre 2024 et s'appliquent pour les 5 années à venir. Voici un récapitulatif des nouveaux prix des consultations et leur remboursement par les complémentaires santé. Consultations plus chères à partir du 22 décembre 2024 Conformément à la nouvelle convention signée entre l’Assurance maladie et les médecins libéraux, les tarifs des consultations chez les généralistes et les praticiens spécialistes augmentent à compter du 22 décembre prochain et vont être appliqués pour une durée de 5 ans. La consultation chez le médecin généraliste passe ainsi de 26,50€ à 30€, après avoir été rehaussée de 1,50€ sur décision arbitrale en novembre 2023. Les tarifs des spécialistes avaient subi la même augmentation. Certains tarifs se verront appliquer une seconde revalorisation à partir de juillet 2025. Voici le tableau des nouveaux tarifs des consultations médicales pour 2025 : Spécialité Tarif actuel Nouveau tarif à partir 22/12/2024 Nouveau tarif à partir juillet 2025 Médecin généraliste 26,50 € 30 € - Médecin traitant pour consultation longue patient de plus de 80 ans - 60 € - Pédiatre enfant de 0 à 2 ans 38,50 € 39 € 40 € Pédiatre enfant de 2 à 6 ans 33,50 € 35 € - Pédiatre enfant à partir de 6 ans 29,50 € 31,50 € - Psychiatre, neuropsychiatre ou neurologue 51,70 € 55 € 57 € Gynécologue 33,50 € 37 € 40 € Gériatre 31,50 € 37 € 40 € Dermatologue (dépistage mélanome) 47,50 € 54 € 60 € En contrepartie de cette revalorisation des tarifs, l’Assurance maladie enjoint les praticiens à diminuer leurs prescriptions de médicaments, d’examens et d’arrêts de travail. En parallèle de cette hausse générale des tarifs des consultations dès la fin de l’année 2024, le gouvernement réduit la prise en charge de ces actes par la Sécurité Sociale : le taux de remboursement va passer de 70% à 65% l’an prochain. Il faut compter également sur une baisse du remboursement des médicaments en 2025. Quel remboursement des consultations médicales par la mutuelle santé en 2025 ? Si l’on reprend les tarifs cités plus haut, votre mutuelle santé vous remboursera les montants suivants à partir du 22 décembre 2024 :   Spécialité Nouveau tarif Prise en charge de la Sécu Prise en charge de la mutuelle Médecin généraliste 30 € 17,50 €* 10,50 € Médecin traitant pour consultation longue patient de plus de 80 ans 60 € 37 € 21 €  Pédiatre enfant de 0 à 2 ans 39 € 25,35 € 13,65 € Pédiatre enfant de 2 à 6 ans 35 € 22,75 € 12,25 € Pédiatre enfant à partir de 6 ans 31,50 € 20,48 € 11,02 € Psychiatre, neuropsychiatre ou neurologue 55 € 33,75 €* 19,25 € Gynécologue 37 € 22,05 €* 12,95 € Gériatre 37 € 22,05 €* 12,95 € Dermatologue (dépistage mélanome) 54 € 33,10 €* 18,90 € *déduction faite de la participation forfaitaire de 2€ (ne s’applique pas sur les consultations pour les patients de moins de 18 ans) La hausse du ticket modérateur, c’est-à-dire la part du tarif conventionné qui reste à votre charge après intervention de la Sécu, aura inévitablement une incidence sur les prix des mutuelles santé. Le budget Santé 2025 promet une facture salée pour les mutuelles, qui sera répercutée sur les cotisations payées par les assurés. Selon les récentes annonces des organismes de complémentaire santé et les projections des cabinets d’actuariat, l’augmentation des tarifs pourra aller jusqu’à 10% en 2025. Pour éviter de subir de plein fouet l’inflation sur les tarifs de mutuelle, comparez les offres. Le marché de la complémentaire santé est vaste et très concurrentiel. Grâce à un comparateur en ligne de mutuelle santé, vous pouvez mettre en parallèle les meilleurs contrats et sélectionner la formule la plus compétitive qui répond à vos besoins et à votre budget. Vous avez le droit de résilier votre mutuelle à tout moment après une année de souscription. Pensez à questionner votre contrat chaque année pour vérifier le niveau de protection et les tarifs avec la concurrence. À couverture équivalente, vous pouvez économiser plus de 300€ par an.

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Frais notaire, PTZ, Pinel, plus-values…ce qui change pour l’immobilier en 2025

En quête d’économies et de rentrées fiscales, le gouvernement s’attaque à l’immobilier et prévoit plusieurs mesures qui auront inévitablement un impact sur les acheteurs et les vendeurs. Les frais de notaire vont augmenter, et il est question de toucher à la fiscalité des plus-values et au régime du LMNP. En parallèle, le PTZ va devenir plus accessible, alors que le Pinel disparaît définitivement. Hausse des frais de notaire en 2025 Déjà lourdement touché par les taxes en tous genres, l’immobilier va de nouveau subir les foudres de l’administration fiscale. Pour compenser les pertes drastiques de recettes auxquelles sont confrontés les départements depuis la chute des transactions immobilières, le gouvernement prévoit de rehausser les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), communément appelés frais de notaire, de 0,5 point. Ces frais sont les plus élevés d’Europe et représentent entre 7% et 8% du prix de vente d’un bien immobilier ancien, soit environ 4 fois plus qu’au Royaume-Uni ou aux Pays Bas. Le relèvement de 0,5 point va augmenter les DMTO de 500€ à 1000€ pour l’achat d’un bien d’une valeur de 200 000€ en fonction de la localisation. Alors que les taux d’intérêts des crédits immobiliers reculent régulièrement depuis le début de l’année, l’annonce d’un alourdissement des frais de notaire risque de compromettre la timide reprise du marché. Il existe des astuces pour diminuer les frais de notaire : Acheter dans le neuf car le taux est réduit (entre 2% et 3% du prix du bien). Négocier la partie émolument : le notaire peut vous accorder une ristourne jusqu’à 20%. Payer les frais d’agence à part : il est possible d’exclure les frais d’agence du prix de vente ; pour cela, il faut signer un mandat avec frais d’agence à la charge de l’acquéreur. Retirer le montant des équipements du prix de vente : vous avez le droit de demander la dissociation du prix de vente et des biens mobiliers (cuisine, salle de bain, électroménager, etc.), dans la limite de 5% de la valeur du bien. Important : les primo-accédants et les personnes qui achètent un bien neuf, qu'elles soient primo ou secundo-accédantes, seront exemptés de la hausse des frais de notaire en 2025. Modification de la taxation des plus-values immobilières Plus-values sur la résidence principale Jusqu’à présent, la plus-value éventuelle sur la vente de la résidence principale est totalement exonérée d’impôt. Un amendement au Projet de Loi de Finances 2025 (PLF 2025) prévoit de conditionner cette exonération à une durée minimale de détention de 5 ans. L’objectif est de faire obstacle aux spéculateurs qui achètent un bien, puis le revendent rapidement, bénéficiant ainsi de l’avantage fiscal. Les propriétaires confrontés à des changements de vie imprévus pourront toutefois bénéficier de l’exonération s'ils revendent avant un délai de 5 ans d’occupation du bien : Mutation professionnelle Décès ou séparation Hospitalisation de longue durée ou installation dans un EHPAD.  Plus-values hors résidence principale Le PLF 2025 envisage par ailleurs de modifier le calcul des plus-values hors vente de la résidence principale. Aujourd’hui, la plus-value imposable est calculée sur la base de la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, diminuée des éventuels abattements pour durée de détention. Au bout de 22 ans, la plus-value est exonérée d’impôt, mais elle est soumise aux prélèvements sociaux, et au bout de 30 ans, elle échappe à l’impôt et aux prélèvements sociaux.  Après déduction de l’abattement, la plus-value est imposée au taux de 19%, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2%, soit une taxe totale de 36,2%. Un amendement prévoit de supprimer les abattements pour durée de détention et d’appliquer un abattement calculé à partir du prix d’achat actualisé en fonction de l’inflation. La plus-value serait alors taxée à 30%, identique à la flat tax appliquée sur les produits de placement. Si la réforme est votée, elle se mettra en place à partir de janvier 2026 pour les terrains à bâtir et de janvier 2027 pour les biens construits. Changement du régime fiscal sur les locations meublées Les propriétaires sous statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) ne pourront plus profiter de la déduction d’une partie des charges de leurs revenus locatifs en cas de vente. Le PLF 2025 supprime l’avantage fiscal lié à l’amortissement lors de la revente du bien : la somme des amortissements déduits sera en effet réintégrée dans le calcul de la plus-value. Cette mesure vise à corriger une particularité du régime fiscal LMNP qui contribue aux tensions sur le marché locatif, notamment dans les zones touristiques où pullulent les locations meublées de courte durée, alimentant la pénurie de logements pour les résidents permanents. Fin du Pinel en 2025  Trop cher pour les finances publiques pour un résultat mitigé, le dispositif de défiscalisation immobilière Pinel disparaît en 2025. Mesure de soutien à la construction de logements à loyers intermédiaires, le Pinel bénéficie toutefois d’un court sursis, puisque la date butoir a été reportée au 31 mars 2025. Pour profiter de l’avantage fiscal lié au Pinel, vous devez avoir signé l’acte notarié au plus tard le 31 décembre 2024. Aucun autre dispositif visant à inciter les investisseurs à acheter dans le neuf ne vient remplacer le Pinel. L’État préfère favoriser la rénovation des logements anciens par le biais de MaPrimRénov et du Prêt à Taux Zéro (PTZ). PTZ 2025 : une version universelle Le PTZ justement. Réservé aux primo-accédants qui acquièrent leur résidence principale, le PTZ va bénéficier d’une extension partout en France et être élargi à la maison individuelle. En clair, il sera possible de financer une partie de l’achat grâce au PTZ sans considération de zone géographique ni de type de bien (neuf ou ancien, appartement, maison). Le PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. On ignore si les conditions d’éligibilité vont être modifiées.

Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.