Assurance de prêt immobilier : les 4 critères majeurs pour fixer son coût

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La souscription à une assurance emprunteur est un préalable à l’obtention d’un crédit immobilier. Son coût est loin d’être négligeable et représente en moyenne un tiers du coût global. Sur quoi se basent les assureurs pour établir le montant de la prime d’assurance de prêt ?

L’âge, premier critère en assurance emprunteur

L’assurance emprunteur vise à couvrir des risques bien définis via des garanties spécifiques :

  • décès
  • dépendance à 100% (besoin d’une tierce personne pour les gestes du quotidien)
  • invalidité permanente totale ou partielle
  • arrêts de travail pour maladie ou accident
  • perte d’emploi.

Les primes d’assurance de prêt sont nettement plus élevées pour les seniors que pour les jeunes emprunteurs. Cela renvoie aux risques de santé liés à l’âge : plus vous êtes âgé, plus vos besoins de santé augmentent, et plus vous êtes susceptible de souffrir de maladie ou/et d’accident, d’invalidité ou de mourir avant le solde du prêt.

Voici les taux moyens d’assurance par tranche d’âge :

Tranches d’âge

Taux moyens d’assurance de prêt immobilier

20 -30 ans

Entre 0,10% et 0,38%

30 – 45 ans

Entre 0,13% et 0,45%

45 – 55 ans

Entre 0,35% et 0,65%

55 -65 ans

Entre 0,50% et 1%

Au-delà de 65 ans

1% et plus

 

L’état de santé : critère déterminant

Lors de la demande de souscription, vous remplissez un questionnaire de santé assurance de prêt immobilier qui va permettre à l’assureur d’évaluer les risques. En fonction des réponses, le professionnel formule une réponse :

  • Acceptation avec tarification appropriée : tarifs standards, surprime avec ou sans exclusion de garanties
  • Refus d’assurance emprunteur si le niveau de risques est trop élevé.

Les personnes présentant des risques accrus de santé relèvent de la convention Aeras (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé), un dispositif opposable aux banques et aux assureurs qui facilite l’accès à l’assurance et au crédit à ces profils pénalisés.

Il est toutefois possible d’échapper à la sélection médicale. Sous réserve de respecter les deux conditions suivantes, nous n’avez pas à remplir de questionnaire de santé :

  • la part assurée n’excède pas 200 000€ (plafond à 400 000€ pour les emprunts en couple avec quotité d’assurance de prêt de 50% sur chaque tête) ;
  • le prêt immobilier est soldé avant votre 60ème anniversaire.

Cette disposition introduite par la loi Lemoine en juin 2022 permet aux personnes autrefois stigmatisées par leur historique de santé d’accéder à l’assurance emprunteur à des conditions tarifaires standards, sans surprime ni exclusion. 

Le premier bilan de la loi Lemoine par le CCSF montre cependant que la fin de la sélection médicale a engendré une hausse moyenne des tarifs de +10% par rapport à 2021.

Bon à savoir : si vous avez vaincu un cancer depuis au moins 5 ans, vous bénéficiez du droit à l’oubli, qui vous permet de ne pas déclarer votre ancienne maladie à l’assureur. Ce droit s’applique aussi à l’hépatite C.

La profession : attention aux métiers à risques

La profession exercée a une incidence sur le tarif d’assurance de prêt. Les métiers à risques (pompier, militaire, agent de sécurité, ouvrier du bâtiment, routier, etc.), compte tenu des risques accrus d’accidents, de maladies et de mortalité, sont couverts au prix d’une surprime, quand ils ne sont pas frappés d’exclusion de garanties.

Il est conseillé à ces profils à risques professionnels de se tourner vers des contrats spécialisés qui prennent en compte leur problématique à un tarif adapté. Les banques ne proposent pas ou peu de formules dédiées à ce type d’emprunteurs.

Les habitudes de vie : attention au tabagisme et aux sports dangereux

Fumer est mauvais pour la santé et aussi pour votre assurance emprunteur. Peu importe la consommation, un fumeur peut payer sa cotisation deux fois plus cher qu’un non-fumeur. En assurance de prêt, est considéré comme non-fumeur une personne qui n’a jamais consommé ou celle qui est abstinente depuis au moins 24 mois.

Autre comportement rédhibitoire, la pratique d’un sport dangereux. Parapente, plongée sous-marine, sports de combat, rugby, escalade… la liste des sports présentant des risques d’accidents et de mortalité est longue et varie d’un assureur à l’autre. Les baptêmes et initiations ne sont pas à déclarer.

Attention : il est obligatoire de répondre à toutes les questions du formulaire de souscription en toute bonne foi, sans omettre ni cacher aucune information. À défaut, vous risquez la nullité du contrat ou le refus d’indemnisation en cas de sinistre en lien ou non avec le risque non déclaré.

Les autres critères de tarification en assurance de prêt immobilier

À ces 4 critères principaux, s’ajoutent :

  • le niveau des garanties : la banque définit les garanties minimales pour octroyer le financement. Elle vous remet une fiche standardisée d’information qui vous rappelle vos droits en matière d’assurance emprunteur et détaille les garanties exigées. S’il ne vous est pas possible de choisir les garanties assurance de prêt immobilier, vous avez en revanche le droit de les renforcer.
  • les caractéristiques du crédit immobilier : montant, nature, durée. Le coût de l’assurance emprunteur est calculé sur le capital initial ou le capital restant dû en cas de changement de formule. Plus le montant et la durée sont élevés, plus la cotisation et le coût total de l’assurance sont importants.

L’assurance de prêt immobilier est un produit complexe, au périmètre souvent difficile à appréhender pour l’emprunteur néophyte. Vous avez le droit de choisir le contrat et de souscrire une offre externe concurrente de celle de la banque si elle présente une équivalence de garanties.

Grâce à l’accompagnement d’un courtier spécialisé, vous pouvez aborder plus facilement les subtilités de ce produit contraint et mieux maîtriser son coût en faisant jouer la concurrence. Utilisez un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour accéder aux meilleures offres alternatives du marché, conformes aux exigences de votre banque. Qu’il s’agisse d’une délégation lors de l’octroi du prêt ou de changer d’assurance emprunteur en loi Lemoine, vous pouvez réduire le coût de votre assurance de 60%.

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Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.