Tout se négocie, même l'assurance de prêt. Pour payer moins cher et être couvert de manière optimale, engagez une négociation avec votre banquier. La loi est de votre côté, vous donnant l'opportunité de faire jouer la concurrence tout au long de la durée de votre emprunt immobilier.
L'assurance emprunteur : trop chère !
Bien qu'elle ne constitue pas une obligation légale, la souscription à une assurance de prêt est incontournable si l'on veut décrocher un financement pour un projet immobilier. Aucune banque ne prêtera sans cette garantie qui a la double mission de protéger et l'emprunteur et le créancier. Elle intervient en cas de défaillance du premier pour rembourser intégralement ou partiellement les mensualités du prêt.
Le coût de l'assurance s'ajoute à celui du crédit et peut représenter jusqu'à un tiers du coût global, voire plus dans certaines situations. En période de taux très bas, comme c'est le cas actuellement, le poids financier de l'assurance est proportionnellement plus lourd.
L'alourdissement de la fiscalité des contrats d'assurance emprunteur en janvier dernier pénalise encore plus les consommateurs, en particulier les seniors et les personnes présentant des risques aggravés de santé. La TSCA (Taxe Spéciale sur les Conventions d'Assurance) qui est au taux de 9% touche désormais la garantie décès jusque là exemptée. Or, cette garantie représente les deux tiers du coût de l'assurance. Voilà une ultime raison, s'il était besoin d'en ajouter une, qui devrait vous inciter à profiter de vos droits pour négocier votre assurance.
Une législation de longue haleine qui favorise la délégation d'assurance
En septembre 2010, la loi Lagarde a introduit le droit pour les emprunteurs de choisir librement l'assurance de leur crédit immobilier et consommation). Dans un marché phagocyté par les banques, cette mesure était salutaire pour ouvrir la concurrence et redonner du pouvoir d'achat aux emprunteurs. Mal encadrée, la loi ne fait pas bouger les lignes, les bancassureurs continuant de capter le marché de l'assurance emprunteur. En juillet 2014, la loi Hamon renforce le dispositif en donnant la possibilité aux emprunteurs de substituer le contrat bancaire dans les 12 mois qui suivent la signature de l'offre de prêt. Tenu par le temps et sous l' « emprise » de la banque, l'emprunteur n'a souvent d'autre choix, pour accéder au crédit, que de souscrire le contrat groupe. Elle aussi mal bordée et peu contraignante pour les établissements bancaires, la loi Hamon ne trouve pas son public. Ce sera finalement l'amendement Bourquin de décembre 2017 qui élargira le champ des possibles.
Depuis janvier 2018, tout emprunteur peut changer de contrat d'assurance de prêt à chaque date d'échéance et ce, sur la durée de son crédit immobilier. Plus aucune contrainte temporelle ne vient entraver la liberté de choix pour l'emprunteur. La notion d'équivalence de niveau de garantie (entre le contrat initial et le contrat alternatif), condition sine qua non à l'accord de la banque, a été clarifiée en octobre 2015. Reste la date d'échéance du contrat d'assurance à harmoniser entre tous les acteurs. Banques et assureurs se sont entendus sur la date de signature de l'offre de prêt comme référence commune. Il faudra néanmoins attendre le second semestre 2019 pour que cette disposition s'applique à l'ensemble des prestataires.
Comparez et négociez pour économiser
C'est dans ce contexte favorable au libre choix (enfin !) que vous pouvez économiser sur le coût de votre assurance de prêt. Bien en amont de votre demande de crédit, effectuez la recherche du contrat adapté, assorti de garanties sur mesure qui vous apporteront une protection sans faille à vous, votre co-emprunteur et vos héritiers. Comparez les offres en termes de garanties et de tarifs. La banque a obligation de rendre public sur tous supports les 11 garanties maximum (+4 optionnelles en perte d'emploi) qu'elle impose pour accorder un financement. Cet exercice de comparaison n'en reste pas moins complexe pour un néophyte compte tenu du jargon technique employé. Avec l'accompagnement d'un courtier spécialisé comme Magnolia.fr, vous êtes assuré non seulement de respecter cette obligation d'équivalence de garanties, mais vous accédez aussi aux meilleures offres du marché. Le courtier négociera d'égal à égal avec le banquier qui n'aura plus aucune latitude pour refuser le contrat externe. Toute décision de refus devra être motivée. La réponse devra intervenir sous 10 jours.
Si vous détenez déjà un crédit immobilier, prêtez-vous au jeu de la comparaison chaque année. Avec l'amendement Bourquin, vous avez l'opportunité de faire des économies à chaque échéance de votre prêt. Le marché de l'assurance emprunteur est très concurrentiel et il l'est d'autant plus que les banques ne détiennent plus les règles du jeu. La législation va d'ailleurs continuer à dynamiser le secteur. Le sénateur Bourquin, à l'origine de l'amendement qui porte son nom, a déposé un nouveau projet de loi le 3 avril dernier visant à faciliter le changement d'assurance emprunteur à tout moment. Verdict dans quelques mois.
Il vous suffit seulement de vouloir économiser jusqu'à 50% sur le coût de votre assurance. Les experts de Magnolia.fr se chargent de toutes les démarches administratives auprès de la banque ou de l'assureur pour résilier le contrat en cours et présenter une offre déléguée qui correspond à votre profil au meilleur prix. Notre simulateur en assurance de prêt vous permet d'obtenir une estimation des coûts et garanties proposées sur le marché.