Argent : 38% des Français sont dans le rouge tous les mois en 2020

francais dans le rouge fin du mois 2020

Le budget des Français est mis à rude épreuve en 2020 avec la crise économique sans précédent qui frappe le pays depuis mars dernier. Une étude du comparateur Panorabanques met en lumière les difficultés financières des ménages français, pour qui le découvert bancaire semble être une pratique malheureusement courante en cette année particulière.

Baisse du pouvoir d'achat chez une majorité de Français

L'étude exclusive de Panorabanques*, leader de la comparaison des banques sur internet, s'est intéressée au pouvoir d'achat des Français en cette année inédite où le contexte économique dégradé fragilise la situation financière de bon nombre de ménages. 43% des personnes interrogées estiment que leur pouvoir d'achat s'est érodé en 2020, une proportion qui grimpe à 64% chez les personnes déclarant disposer d'un pouvoir d'achat faible. En dépit des difficultés financières et d'une large couverture médiatique sur les solutions mises en place, seulement 14% des ménages ont reporté des mensualités de crédit (immobilier et consommation).

La crise économique n'est pas ressentie de la même façon par les Français s’estimant bénéficier d’un pouvoir d'achat élevé : ils sont 21% à observer être encore plus à l’aise financièrement en 2020.

Découvert bancaire : de rouge à rouge vif

Et quand les fins de mois sont difficiles, le découvert bancaire est l'option choisie par bon nombre de ménages. 80% des Français bénéficient d'une autorisation de découvert et la pratique s'est généralisée en 2020, qu'on ait accès à ce service bancaire ou pas. Voici les autres chiffres à retenir :

  • 51% des Français sont à découvert au moins une fois en 2020 et parmi eux, 9% n'ont pas d'autorisation de découvert ;
  • parmi les personnes à découvert au moins un fois par an, 59% gagnent moins de 1 500€ par mois, et 43% disposent de 3 000€ mensuels ;
  • 38% ont recours au découvert bancaire tous les mois, 30% une fois par trimestre et 32% une fois par an ;
  • près de 50% dépassent la limite du découvert autorisé ;
  • 35% des Français sont à découvert moyen de 100€ par mois ;
  • 28% le sont en moyenne de plus de 300€ par mois ;
  • les jeunes de 18-34 ans sont les plus touchés par le découvert, 61% y ont recours au moins une fois en 2020, 29% tous les mois ;
  • 39% des seniors (plus de 66 ans) sont dans le rouge au moins une fois par an, dont 11% tous les mois.

61% des personnes à découvert chaque mois expliquent être dans le rouge en raison d'une situation financière globalement difficile. Ceux qui y ont eu recours une fois cette année ont dû faire face à une dépense imprévue (41%). Dans des proportions moindres, certains avouent avoir fait des achats déraisonnables (10%), mal gérer leur compte (13%) ou encore ne pas avoir été attentif (26%). 44% des personnes à découvert iront piocher dans leur épargne quand 46% attendront la prochaine rentrée d'argent.

Découvert bancaire : une pratique qui coûte cher

Les banques ne sont pas philanthropes, cela se saurait. Elles font payer cher un découvert, qu'il soit autorisé ou non. En moyenne, les frais de mise en place de l'autorisation de découvert sont facturés 10€ par an, puis viennent les frais d'utilisation, communément appelés agios : entre 7% chez les banques en ligne à plus de 15% pour les banques traditionnelles.

En ce qui concerne le découvert non autorisé, le curseur est poussé vers le haut :

  • commissions d'interventions : 8€ par commission, plafonnées à 80€ par mois ;
  • agios : entre 16% et le taux de l'usure (environ 21%) ;
  • frais administratifs (lettre d'information pour compte débiteur non autorisé) : en moyenne 9,80€.

Ce sont les frais des commissions d’intervention plus que les agios qui augmentent considérablement le coût d’un découvert non autorisé.

Signalons que le taux de l'usure applicable au découvert en compte pour le dernier trimestre 2020 est fixé par la Banque de France à 14,53%, et non 21% comme l'indique Panorabanques dans son étude. Le taux légal le plus élevé pour ce type d'incident était de 14,56% en 2020 (3ème trimestre).  

Selon les chiffres de Panorabanques, les Français paient en moyenne :

  • 66€ par an de découvert dans une banque traditionnelle ;
  • 4€ dans une banque en ligne.

Ces calculs ne prennent pas en compte les incidents de paiement (chèque sans provision, rejets de prélèvements ou de virement permanent, etc.) qui fragilisent encore plus les foyers concernés.

Interrogé par le journal Le Parisien sur les résultats de cette étude, Jean-Louis Kiehl, responsable du réseau national de lutte contre le surendettement Crésus, indique que le recours au découvert bancaire reste stable en 2020, les ménages ayant davantage concentré leur budget aux dépenses alimentaires qu'aux autres biens de consommation (magasins fermés). Il craint en revanche "des problèmes en cascade au printemps lorsque les dispositifs d'aide s'arrêteront". Selon lui, les personnes légèrement au-dessus du Smic et les primo-accédants détenteurs d'un crédit immobilier risquent de souffrir en 2021.

*Étude réalisée avec Poll&Roll du 23 au 28 octobre 2020 auprès d'un échantillon de 1 000 personnes représentatives de la population française âgées de 18 ans et plus

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Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.