La bonne nouvelle de ce début octobre est la hausse des taux d'usure. La mauvaise, la énième hausse des taux d'intérêt. Si vous avez un projet immobilier, ne tardez pas pour éviter les blocages qu'on a connus ces dernières semaines. Et pour optimiser vos chances, passez par un courtier en crédit immobilier, le seul professionnel capable de négocier au mieux avec les banques.
Vive la hausse de l'usure !
Tout le monde l'attendait, la hausse des taux d'usure au 1er octobre 2022 est arrivée. Après des mois d'usure à des seuils historiquement bas, les valeurs ont été relevées pour le quatrième trimestre de l’année, avec une progression de 48 points de base pour les prêts d'une durée de 20 ans ou plus.
Au lieu de 2,57%, le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) que les banques ne doivent pas dépasser lors de l'octroi d'un crédit immobilier sur ces maturités atteint désormais 3,05%. Pour les prêts d'une durée comprise entre 10 et moins de 20 ans, l'usure s'établit à 3,03%, contre 2,60% le trimestre précédent. Rappelons que le TAEG comprend tous les frais liés à l'obtention du crédit, pas seulement les intérêts : garantie, frais de dossier, frais d'ouverture et de tenue de compte, assurance emprunteur et commission éventuelle de courtage.
Ça va de nouveau coincer !
Pourquoi cette remontée sensible de l'usure est-elle une bonne nouvelle ? Parce qu'elle va permettre à des milliers de dossiers refusés de repasser l'examen bancaire. Depuis juillet 2022, le niveau trop bas de l'usure empêchait près de 50% des demandes de financement d'aboutir. Un phénomène hors norme qui a soulevé la colère et l'indignation des courtiers. Comment le crédit immobilier peut-il être bon marché mais inaccessible ? Un non-sens ! Le mouvement de protestation a atteint son acmé le 20 septembre dernier avec la manifestation des courtiers devant la Banque de France.
La hausse de l'usure sera-t-elle suffisante ? Probablement pas, parce les taux d'intérêt n'en finissent pas d'augmenter. Avec la nouvelle hausse des taux en octobre, l'effet bénéfique du relèvement de l'usure risque d'être de très courte durée. Encore une fois, en dépit de conditions d'emprunt toujours attractives (en moyenne 2% sur 20 ans), la problématique de l'usure va jouer au détriment des candidats à l'emprunt, les privant d'accession à la propriété non pas pour cause d'insolvabilité mais de couperet opéré par l'usure.
Empruntez maintenant !
La fenêtre de tir se réduit donc à mesure de la progression des taux d'intérêt, qui filent droit vers une énième augmentation dans les semaines à venir, en lien avec la politique monétaire de la Banque Centrale Européenne. L'institution a prévu de relever ses taux directeurs pour la troisième fois en moins de trois mois. Le taux de refinancement des banques commerciales passera à 2% courant octobre (il était à 0% jusqu'en juillet 2022), et pourrait aller au-delà en décembre.
Le dernier trimestre 2022 va donc être compliqué pour tous ceux qui aspirent à financer leur projet immobilier. Il faut se dépêcher de profiter de la mince éclaircie offerte par la hausse des taux d'usure. Dans deux voire trois semaines, l'écart entre les taux bruts (hors coût assurance prêt immobilier et coût des sûretés) et le taux maximum légal risque d’être trop faible pour éviter l'effet ciseau.
Vite un courtier !
Plus vous attendez, plus l'espace se réduit pour obtenir votre financement, et si la chance vous sourit, ou plutôt le banquier, plus cher vous coûtera votre crédit. C'est la fuite en avant pour aller au plus vite et présenter un dossier qui tient la route. Pas de temps à perdre ! Passez par un expert du crédit pour en gagner. Avec un courtier, vous allez droit au but !
Comparaison n'est pas raison, mais en matière de crédit, l'exercice est fondamental. Laissez au courtier ces démarches chronophages de comparer les offres et de négocier ensuite auprès des banques les plus réceptives à votre profil. Avant de mettre les établissements en concurrence, le courtier veille à la qualité de votre demande. Il vous permet d'optimiser le montage de votre dossier, en étant vigilant sur l'exhaustivité des documents à présenter, vous donnant des conseils pour booster votre apport personnel, en ajoutant, le cas échéant, une aide publique à laquelle vous avez droit (PTZ pour la primo-accession).
Octobre pourrait être ainsi le mois de la ruée sur le crédit immobilier. Le contexte oblige à accélérer les démarches, au risque d'engorger les banques. Avec un courtier et un bon dossier, votre demande va se retrouver sur le haut de la pile.