Les taux d'intérêts des crédits immobiliers ne bougent pas en juillet. Les conditions d'emprunt restent exceptionnelles pour tous ceux qui portent un projet immobilier. Force est de constater le caractère inédit du phénomène. Comment expliquer le niveau très bas des taux malgré la remontée de l'inflation ?
Les taux restent au plancher
En ce début juillet 2018, les taux des crédits immobiliers affichent une stagnation qui peut laisser sceptique, alors que les médias ne cessent de crier à leur remontée inéluctable depuis de nombreux mois. Le plus bas historique avait été atteint à l'automne 2016. Selon les données de l'Observatoire Crédit Logement, le taux moyen toutes durées confondues s'établissait alors à 1,31% (hors assurance). Ce taux est calculé à partir des crédits immobiliers accordés par les banques le mois précédent. En juin dernier, ce taux titrait 1,47%. Jusqu'à août 2017, les légers mouvements à la hausse ont entériné l'affirmation que les taux n’avaient pas vocation à demeurer au plancher. Or, depuis, ils n'ont cessé de se rétracter : le taux moyen reste sous 1,50% depuis janvier 2018.
Le niveau très bas des taux s'explique par la conjonction de deux facteurs :
- l'emprunt obligataire français, l'OAT 10 ans, indice utilisé par les banques pour déterminer les taux fixes d’emprunt aux particuliers : il est repassé sous la barre de 1% à la mi-février pour descendre progressivement autour de 0,65%.
- les conditions de refinancement des banques : le taux directeur de la Banque Centrale Européenne est figé à 0% depuis mars 2016.
Conséquence, les banques continuent d'accorder des conditions d'emprunt hyper attractives, d'autant plus qu'elles doivent remplir des objectifs élevés après un début d'année 2018 plutôt timide. La concurrence se veut rude pour ferrer le client et l'on peut légitiment anticiper une rentrée de septembre sous les meilleurs auspices avec le dernier temps fort pour la production de crédits immobiliers.
Emprunter ne coûte presque rien !
Fin 2016, à l'époque où les conditions d’emprunt étaient les plus favorables, le taux annuel de l'inflation était de 0,18%. En juin sur un an, les prix à la consommation en France ont grimpé de 2,1%, soit leur niveau le plus haut depuis près de cinq ans, après avoir subi une courte période déflationniste début 2015. Depuis le début des années 2000, les taux d'intérêts réels, c'est-à-dire nets d'inflation, n'ont jamais été aussi bas ! Actuellement, il est courant d'emprunter sur 20 ans au taux de 1,60%. Même en ajoutant l'assurance de prêt, s'endetter pour financer une acquisition immobilière ne coûte rien ou presque rien.
Un taux d'intérêt aussi faible soit-il ne fait pas tout le crédit. Deuxième poste de coût d'un prêt immobilier, l'assurance emprunteur peut être négociée pour minimiser encore plus son impact sur le coût global. Déléguez votre contrat d'assurance auprès des experts de Magnolia.fr pour faire des économies dès l'offre de prêt, ou en cours d'emprunt grâce au droit annuel de substitutition.