Assurance prêt immobilier : attention aux conséquences de l’abus d’alcool

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L'assurance de prêt immobilier est une couverture d'assurance souscrite par un emprunteur pour garantir le remboursement de son crédit en cas de décès, d'invalidité/incapacité ou de perte d'emploi. C'est un élément clé pour protéger les emprunteurs et les prêteurs contre les risques financiers liés à un prêt immobilier en cas d’aléas de la vie dont seraient victimes les premiers. Cependant, une question se pose souvent quant à la couverture de l'assurance emprunteur en cas d'abus d'alcool. Les garanties couvrent-elles l’assuré responsable d’un accident sous l’emprise de l’alcool ?

La prise en compte de l’état d’ivresse en assurance emprunteur

Les accidents causés en cas d’ébriété peuvent être considérés comme une exclusion de garantie, et peuvent donc être exclus de la couverture d'assurance prêt immobilier.

Toute assurance repose sur le principe de l’aléa : les garanties entrent uniquement en jeu en cas d'événement incertain. Une assurance ne peut être souscrite pour un effet d’aubaine. Or, la prise d’alcool relève d’un acte volontaire, les accidents causés sous l'emprise de l'alcool sont donc considérés comme étant de la faute de l'emprunteur, ce qui peut entraîner une exclusion des garanties décès et invalidité/incapacité. Cela signifie que si l'emprunteur subit un accident sous l'emprise de l'alcool et qu'il est placé en arrêt de travail pendant un certain temps, il ne pourra pas bénéficier de la couverture d'assurance et ne pourra pas obtenir une compensation financière pour la perte de revenus.

Cependant, toutes les compagnies d'assurance n'ont pas la même politique en matière d'exclusion de l'alcool. Certains prestataires peuvent inclure une clause dans leur contrat d'assurance pour les accidents sous l'emprise de l'alcool, mais cette couverture peut être limitée ou conditionnelle. Il est donc important de vérifier les termes et les conditions de votre assurance emprunteur et de savoir si votre contrat couvre les accidents liés à un état d'ébrité.

Un rapport du Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) a mis en lumière la politique des assureurs en cas d’accident lié à la consommation d’alcool dans les contrats d’assurance crédit immobilier. La prise en compte des conséquences d’un abus d’alcool en assurance emprunteur est variable :

  • une couverture totale sans exclusion
  • une exclusion limitée à la situation de conduite en état d’ivresse
  • une exclusion totale des conséquences de l’abus d’alcool.

La plupart des contrats d’assurance de prêt immobilier, qu’ils soient bancaires ou alternatifs, n’appliquent aucune exclusion en cas de décès ou de PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) lié à l’alcool. Dans le détail, on observe que de nombreux contrats proposent une prise en charge uniquement si l’accident intervient hors d’un véhicule terrestre à moteur. Cela signifie que les conséquences d’un accident de voiture ou de deux-roues sous l’emprise de l’alcool ne seront pas indemnisées.

Garantie ITT et accident lié à l’alcool

Il est important de comprendre les différentes politiques des compagnies d'assurance et de comparer les offres des différents assureurs avant de choisir votre assurance crédit immobilier. Un comparateur assurance prêt immobilier est très utile pour trouver les meilleures offres d'assurance en fonction de vos besoins. En mettant les offres en concurrence, vous pouvez diviser le tarif par trois à garanties équivalentes. L’exercice de comparaison vous permet également de jauger les garanties et les prestations proposées en cas d’arrêt de travail pour accident.

Les accidents causés en cas d’ébriété sont largement considérés comme une exclusion de la garantie ITT assurance prêt immobilier (Incapacité Temporaire Totale de travail), et ne donnent droit à aucune indemnité d'assurance. Là encore, les conséquences d’une conduite en état d’ivresse d’un véhicule terrestre sont très souvent exclues par les assureurs (banques et alternatifs).

La consommation d'alcool est un facteur de risque important à prendre en compte lors de la souscription d'une assurance emprunteur. Les emprunteurs doivent être honnêtes sur leur consommation d'alcool et comprendre les risques liés à cette habitude. Si vous consommez de l'alcool régulièrement ou si vous avez des antécédents d'accidents sous l'emprise de l'alcool, il est important d'informer votre compagnie d'assurance et de vérifier si vous êtes couvert par votre assurance prêt immobilier en cas d'accident lié à l'alcool. Même un abus occasionnel est préjudiciable.

Inutile d’insister sur le fait de ne jamais conduire en état d’ivresse. Au-delà du danger de la situation pour soi et autrui, et de l’infraction avérée, les répercussions sur la couverture d’assurance emprunteur doivent être prises en compte. Si l’accident survenu est frappé d’exclusion des garanties décès et incapacité/invalidité, le prêt n’est plus couvert et la banque est en droit de réclamer immédiatement le solde dû à l’assuré ou à ses héritiers.

Si vous avez déjà souscrit une assurance emprunteur, vérifiez les conditions d'indemnisation des garanties et si vous estimez ne pas être couvert correctement, résiliez le contrat ! La loi Lemoine vous autorise en effet à changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et sans frais, sans attendre de date d’échéance. L’occasion vous est donnée de réaliser jusqu’à 25 000€ d’économie avec la loi Lemoine sur la durée restante de votre crédit immobilier, tout en étant protégé de manière optimale par une assurance déléguée.

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PTZ 2025 : une version universelle Le PTZ justement. Réservé aux primo-accédants qui acquièrent leur résidence principale, le PTZ va bénéficier d’une extension partout en France et être élargi à la maison individuelle. En clair, il sera possible de financer une partie de l’achat grâce au PTZ sans considération de zone géographique ni de type de bien (neuf ou ancien, appartement, maison). Le PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. On ignore si les conditions d’éligibilité vont être modifiées.

Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.