Rénovation 2022 : cumul de MaPrimRénov' et de l'éco-prêt à taux zéro

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Afin de faciliter le financement des travaux d’économies d’énergie dans votre logement, vous pouvez cumuler un éco-prêt à taux zéro avec l’aide MaPrimRénov'. Cette complémentarité en place depuis le 1er juillet 2022 concerne tous les propriétaires sans conditions de revenus. Magnolia.fr vous explique comment en profiter.

Qu'est-ce que l'éco-prêt à taux zéro ?

Créé en 2009, l'éco-prêt à 0% est un prêt bancaire sans intérêt qui permet de financer les travaux de rénovation énergétique d'un logement occupé en tant que résidence principale. Il s'adresse à tous les propriétaires, occupants ou bailleurs, sans condition de ressources et doit concerner au moins l'une des catégories suivantes :

  • isolation thermique de la toiture
  • isolation thermique des murs donnant sur l'extérieur
  • isolation thermique des fenêtres et portes donnant sur l'extérieur
  • isolation des planchers bas
  • installation ou remplacement d'un chauffage ou d'une production d'eau chaude sanitaire
  • installation d'un chauffage utilisant une source d'énergie renouvelable
  • installation d'une production d'eau chaude sanitaire utilisant une source d'énergie renouvelable.

L'éco-PTZ a subi plusieurs modifications depuis son entrée en vigueur. La version 2022 ouvre droit jusqu'à 50 000€ de financement, contre 30 000€ auparavant. Dans le détail, voici les plafonds selon la nature des travaux :

  • jusqu'à 7 000€ pour le remplacement des fenêtres
  • jusqu'à 15 000€ pour la réalisation d'une seule action parmi la liste des travaux éligibles
  • jusqu'à 25 000€ pour la réalisation de deux des 7 actions éligibles
  • jusqu'à 30 000€ pour un bouquet de 3 travaux ou plus parmi les travaux éligibles et pour les travaux permettant d'atteindre une performance énergétique globale minimale
  • jusqu'à 50 000€ pour des travaux permettant un gain énergétique minimum de 35% et de sortir du statut de passoire thermique (étiquette F ou G selon le DPE).

La durée de remboursement de l'éco-prêt à 0% ne peut excéder 20 ans et vous êtes autorisé de recourir à un second éco-PTZ pour un même logement dans les 5 ans suivant l'émission du premier. Le dispositif a été prolongé jusqu'en décembre 2023.

Qu'est-ce que MaPrimRénov' ?

Instaurée en janvier 2020 en remplacement du CITE (Crédit d'Impôt pour la Transition Énergétique) et des aides de l'Anah (Agence nationale de l'habitat), MaPrimRénov' est une aide à la rénovation énergétique accessible à tous les propriétaires et copropriétaires, occupants ou bailleurs, quel que soit le niveau de leurs ressources. Le logement doit être construit depuis au moins 15 ans.

Le montant de la prime est forfaitaire et calculé en fonction des revenus du foyer et du gain écologique permis grâce aux travaux. Le dispositif est déployé en 4 catégories (bleu, jaune, violet et rose) selon les niveaux de revenus. Pour connaître le profil auquel vous appartenez et le montant de MaPrimRénov' auquel vous avez droit, utilisez l'outil d'estimation Simul'Aides.

Voici quelques exemples de travaux et montants pour le profil bleu (ménages à revenus très modestes) :

  • jusqu'à 75€/m2 pour l'isolation thermique
  • jusqu'à 500€ pour un audit énergétique
  • jusqu'à 4 000€ pour un système de ventilation
  • jusqu'à 10 000€ pour le changement de chauffage
  • jusqu'à 15 000€ pour une rénovation globale.

MaPrimRénov' peut couvrir jusqu'à 90% du coût des travaux pour les ménages très modestes. Les autres profils assument un reste à charge qui va de 25% (profil jaune) à 60% (profil rose), en passant par 40% pour les ménages à revenus intermédiaires.

À noter que les forfaits MaPrimeRénov' destinés à l'installation de certains équipements de chauffage peuvent être majorés de 1 000 € pour les ménages éligibles jusqu'au 31 décembre 2022.

D'autres bonifications ont été mises en place :

  • un bonus sortie de passoire thermique
  • un bonus bâtiment basse consommation (étiquette A ou B)
  • un forfait rénovation globale pour encourager les bouquets de travaux
  • un forfait assistance à maîtrise d'ouvrage pour les ménages souhaitant l'accompagnement d'un expert.

Quelles sont les modalités du cumul éco-PTZ et MaPrimRénov’ ?

Ces deux dispositifs étaient auparavant cumulables, mais il fallait gérer deux demandes, autant de démarches administratives chronophages et complexes, sans que l'obtention de MaPrimRénov' ne permette de décrocher de facto le prêt subventionné, même si ce dernier est sans intérêt d'emprunt. Jusqu'au 30 juin dernier, toute personne souhaitant bénéficier de ces deux aides devait fournir un descriptif des travaux, accompagné d'un devis détaillé, ou une facture de travaux, pour être en mesure de recevoir l'avance en un ou plusieurs versements.

Le décret n° 2022-454 du 30 mars 2022 relatif aux avances remboursables sans intérêt destinées au financement de travaux de rénovation ayant ouvert droit à la prime de transition énergétique simplifie les démarches.

Depuis le 1er juillet 2022, tout demandeur d'un éco-prêt à taux zéro n'est plus obligé de transmettre le descriptif et le devis, il lui suffit de d'envoyer la notification d'octroi de MaPrimRénov' que lui a adressée l'Anah pour appuyer sa demande.

Cette évolution permet de financer le reste à charge des travaux déjà financés par la prime de transition énergétique et à simplifier les règles de constitution d'une demande de cet éco-prêt. Grâce à ce nouveau dispositif, vous pouvez souscrire un prêt travaux sans intérêt d'un montant pouvant aller jusqu'à 30 000€ pour compléter l'aide financière de MaPrimRénov'.

Le cumul de l'éco-prêt à taux zéro et de MaPrimRénov' est soumis aux 2 conditions suivantes :

  1. les travaux concernés peuvent être commencés, mais au maximum 6 mois avant la demande du prêt sans intérêt ;
  2. l'éco-prêt doit être émis dans les 6 mois suivant l'accord de l'Anah relatif à MaPrimRénov'.
Seules les banques ayant signé une convention avec l'État sont habilitées à distribuer le prêt subventionné. L'octroi de l'éco-PTZ reste conditionné aux critères d'endettement. Tous crédits confondus, l'emprunteur ne doit pas afficher un taux d'endettement supérieur à 35% de ses revenus nets, assurance emprunteur incluse.

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Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.