Immobilier ancien : baisse des prix inférieure à 4% en 2023

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Taux d’emprunt élevés, difficultés d’accès au crédit, cadre réglementaire trop rigide, l’année immobilière 2023 a débuté et s’achève en souffrance. Cela a un impact sur les prix des logements anciens, mais dans des proportions insuffisantes pour fluidifier le marché. Les valeurs sont orientées à la baisse et le mouvement s’est accéléré au cours du troisième trimestre 2023 selon les observations des notaires. Quelle est l’ampleur de cette correction ?  

Accélération de la baisse des prix immobiliers fin 2023

Selon les premières estimations du bilan 2023 publiées par l’Office supérieur du notariat le 11 décembre dernier, les prix de l’immobilier ancien, maisons comme appartements, ont commencé à fléchir au cours du troisième trimestre 2023. Cette correction à la baisse est la conséquence tardive mais désormais réelle de la forte contraction du volume des ventes. Sur la base des avant-contrats, l’année 2023 devrait enregistrer entre 850 000 et 890 000 transactions en fin d’année, soit un niveau quasi équivalent à celui de 2016. L’an passé avait comptabilisé 1,138 million de ventes de logements anciens. Le repli va donc se situer entre -21% et -25%.

Baisse des prix des appartements

Sans surprise, la correction des prix est hétérogène. Sur un an, les prix des appartements anciens ont reculé de 5 ,3% en Île-de-France, tandis qu’ils affichent une très légère hausse de +0,5% en province. À l’échelle métropolitaine, la baisse atteint 2% sur un an.

La baisse est modérée mais contraste avec les hausses observées ces dernières années : +4,1% au 3ème trimestre 2022 et +5,3% au 3ème trimestre 2021. À fin janvier 2024, les projections laissent entrevoir une accélération du mouvement baissier :
  • -3,5% pour la France métropolitaine
  • -1,1% pour la province
  • -6,8% pour l’Île-de-France.

Baisse des prix des maisons

En maisons anciennes, la baisse est généralisée, province comme région francilienne, dans des proportions toutefois différentes : -1% en province après avoir augmenté de +7,2% l’an passé, et -5,4% en Île-de-France. Le repli est de -1,6% sur l’ensemble du territoire hexagonal. À fin janvier 2024, les notaires pronostiquent là encore une baisse plus rythmée qui pourrait se chiffrer ainsi :
  • -3,9% pour la France métropolitaine
  • -3,3% pour la province
  • -7,3% pour l’Île-de-France.

C’est la première fois depuis 2015 qu’une telle baisse annuelle des prix dans l’ancien est constatée.

Difficultés d’accès au crédit immobilier

La baisse des prix de l’immobilier est imputable en grande partie au resserrement des conditions d’accès au crédit bancaire. On observe le début de la fin de la hausse des taux, mais depuis début 2022, les taux n’ont cessé de progresser, passant de 1,2% à une moyenne de 4,50% sur 20 ans (hors assurance emprunteur et coût des sûretés).

Cette remontée fulgurante a mis en lumière deux facteurs préjudiciables aux emprunteurs :

  1. L’inadéquation du taux d’usure : la Banque de France décide de la mensualiser à partir de février 2023 pour éviter un effet ciseau trop rapide qui prive de crédit des ménages pourtant solvables. À compter de janvier 2024, le taux d’usure sera de nouveau révisé chaque trimestre.

  • La rigidité des conditions d’octroi : les règles du HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) fixent le taux d’endettement à 35% des revenus nets, assurance de prêt incluse, quel que soit le niveau du reste à vivre. La durée de remboursement est limitée à 25 ans, sauf exception jusqu’à 27 ans (achat en VEFA ou dans l’ancien avec travaux équivalents à 10% du montant de l’opération). Il ne faut pas attendre des miracles des 3 mesures cosmétiques de la Banque de France qui seront en place à partir de janvier prochain.

Depuis début 2022, 1 ménage sur 5 aurait abandonné son projet d’achat immobilier, et pour les trois quarts, ce renoncement est lié au contexte financier : hausse des taux d’emprunt et prix des logements trop élevés.

Baisse du pouvoir d’achat immobilier

Conséquence de la hausse des taux dans un environnement de prix immobiliers toujours élevés, les notaires ont mesuré la perte du pouvoir d’achat immobilier. Sur la base d’un remboursement de 800€ par mois sur 20 ans, en 2023 (9 premiers mois de l’année), il est possible d’acquérir un appartement ancien de 36m2 en France métropolitaine, soit une baisse de 11% et une perte de 4m2 sur un an.

À Nice et Toulon, le pouvoir d’achat immobilier régresse de près de 30% comparativement à 2019. La perte est supérieure à 30% dans des villes comme Marseille, Montpellier, Strasbourg, Rennes, Dijon, Le Havre, Orléans ou Saint-Étienne. Dans les principales communes de France, le pouvoir d’achat perd entre 15% (Paris) et 34% (Rennes).

S’agissant des maisons individuelles (sur la base d’une mensualité de 1 300€/mois sur 20 ans), le pouvoir d’achat diminue de 28% en 2023 par rapport à 2019 et de 12% par rapport à 2022 (sur les 9 premiers mois). Les villes où la correction est la plus forte par rapport à 2022 sont Montpellier (-16%), Nice, Toulon et Marseille-Aix-en-Provence (-14%).

Il est par ailleurs intéressant de noter que l’étiquette énergie a un fort impact sur les prix des logements anciens. Un appartement de classe F ou G se vend entre -7% et -11% moins cher qu’un logement de classe A ou B. Pour les maisons, la décote oscille entre -12% (Provence-Alpes-Côte-d’Azur) et -22% (Nouvelle Aquitaine). Consultez notre article pour savoir où il y a le plus de passoires thermiques en 2023.

 

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Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.