Contrat assurance emprunteur : bien lire les différentes exclusions de garantie

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L’assurance emprunteur est une sécurité pour l’assuré et sa banque en cas de défaillance du premier. Elle entre en jeu pour rembourser tout ou partie des mensualités si l’emprunteur est victime d’un accident de la vie. Pourtant, elle ne couvre pas tous les risques. Certaines situations sont exclues des garanties. Il est important de les connaître pour trois raisons : éviter les litiges en cas de refus d'indemnisation, optimiser sa protection grâce au rachat de certaines exclusions et les effets pervers de la fin du questionnaire de santé sur certains contrats.

Les garanties de l’assurance de prêt immobilier

L’assurance de prêt immobilier est constituée de garanties spécifiques qui interviennent dans des situations bien précises :

  • la garantie décès : elle rembourse le capital restant dû si l’assuré décède en cours de prêt. Attention aux subtilités de la garantie décès, surtout si vous empruntez à deux.
  • la garantie PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie), toujours associée à la précédente : elle entre en jeu en cas de dépendance à 100% qui nécessite l’assistance d’une tierce personne pour les gestes essentiels du quotidien.
  • la garantie ITT (Incapacité Temporaire Totale de travail) qui couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident.
  • les garanties invalidité permanente partielle ou totale si l’assuré ne peut reprendre une activité professionnelle rémunérée (taux d’invalidité à partir de 33%).
  • la garantie perte d’emploi, rarement souscrite et réservée aux emprunteurs salariés en CDI.

Attention : dans le cadre d’un prêt immobilier, la banque va exiger une autre garantie que l’assurance emprunteur. L’hypothèque ou la caution vise à garantir la bonne fin du crédit dans toutes les situations qui ne sont pas du ressort de l’assurance.  

Qu’est-ce que l’exclusion de garantie ?

La souscription à l’assurance de prêt immobilier s’effectue via un formulaire qui contient notamment le questionnaire de santé. Ce document qui doit être rempli en toute bonne foi renseigne l’assureur sur l’historique de santé de l’emprunteur, la profession qu’il exerce et ses habitudes de vie (fumeur ou non-fumeur, pratique d’un sport dangereux). Sur la base des informations déclarées, l’assureur va formuler une réponse et appliquer une tarification en conséquence. En cas de risques accrus, il peut refuser le bénéfice de l’assurance ou minimiser la couverture, c'est-à-dire exclure certains risques.

Tous les contrats d’assurance emprunteur comprennent des exclusions de garantie, c’est-à-dire des situations où l’emprunteur ne peut prétendre au bénéfice de la garantie. Il existe deux types d’exclusions :

  • les exclusions générales présentes dans tous les contrats : le suicide la première année, les conséquences d’attentat, d’émeute, de faits de guerre, de terrorisme, d’explosions nucléaires, les faits volontaires de l’assuré (crime et délit, fraude, consommation de drogues et d’alcool, etc.)
  • les exclusions particulières : l’exercice d’un métier à risques (pompier, militaire, etc.), la pratique d’un sport dangereux (alpinisme, parachutisme, parapente, sports de combat, etc.), les maladies non objectivables et les conséquences d’une maladie ou d’une invalidité non déclarée lors de la souscription.

En cas de survenance d’un risque exclu de la garantie concernée, l’indemnisation est refusée. La majorité des litiges en assurance emprunteur concernent les exclusions de garanties. Il est donc primordial de bien appréhender l’étendue des garanties et de lire avec la plus grande attention les conditions générales qui détaillent les exclusions prévues au contrat.

Les emprunteurs qui exercent une profession dite à risques peuvent être couverts par des contrats spécifiquement adaptés à leur problématique. Les assurances externes, concurrentes des banques, sont les seules formules capables de proposer des garanties sur-mesure à ces profils à risques particuliers.

Les maladies non objectivables

Parmi les exclusions particulières, il faut s’attarder sur les maladies non objectivables ou MNO. Elles regroupent les maladies dites subjectives, qui sont difficilement observables lors d’un examen médical, mais qui sont néanmoins réelles et sources de souffrance pour la personne concernée.

Les MNO sont de deux ordres :

  • les problèmes de dos, à savoir les atteintes discales ou vertébrales (lumbago, lombalgie, sciatalgie, dorsalgie, cervicalgie, névralgie cervico-brachiale, hernie discale) ;
  • les pathologies psychiques et les états dépressifs comme la fatigue chronique, la dépression, le burn out.

Pourquoi les assureurs excluent ces pathologies en assurance emprunteur ? Les secondes sont la première cause des arrêts de travail chez les plus de 30 ans, les affections disco-vertébrales étant la deuxième cause.

Le traitement des MNO diffère selon les contrats. La plupart des offres alternatives aux contrats groupe bancaires proposent le rachat d’exclusion moyennant une surprime, une option à souscrire lors de l’adhésion qui permet d’être couvert en cas de survenance du risque racheté. L’indemnisation peut être conditionnée à un nombre minimal de jours d’hospitalisation. Dans certains contrats, les arrêts de travail consécutifs à une affection rachidienne d’origine traumatique ou tumorale sont pris en charge sans condition.

Les affections psychologiques et psychiatriques peuvent elles aussi faire l’objet d’un rachat d’exclusion, le plus souvent sous condition d’hospitalisation.

Il est important de comparer les assurances de prêt immobilier pour vérifier le niveau de garanties proposé par chaque contrat et sélectionner celui qui répond à votre situation au meilleur prix.

Attention aux nouvelles exclusions de garanties

La réglementation a évolué en matière d’assurance emprunteur. Depuis l’entrée en lice de la loi Lemoine, il est possible d’accéder à l’assurance de prêt immobilier sans passer par l’étape du questionnaire de santé sous réserve que les deux conditions suivantes soient respectées :

  • La part assurée n’excède pas 200 000€ (plafond de 400 000€ pour les prêts souscrits à deux avec quotité de 50% sur chaque tête).
  • Le prêt est remboursé avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur.

Ce type de contrat d’assurance sans questionnaire de santé repose sur une mutualisation accrue, puisque l’assureur ne peut tarifer au risque, ce qui explique qu’il soit plus cher qu’une offre standard. Dans le récent bilan de la loi Lemoine 2022 par le CCSF, il apparaît que certains de ces contrats excluent toute pathologie préexistante, ce qui va à l’encontre de l’esprit de la loi. Un emprunteur qui souffre d’une affection de longue durée (maladie cardio-vasculaire, diabète, hypertension) se croît couvert, alors qu’il ne l’est pas.

La solution : être conseillé par un courtier en assurance emprunteur pour souscrire le contrat le plus compétitif qui répond aux exigences de la banque, tout en vous protégeant en toutes circonstances.

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Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.