Changement d’assurance emprunteur : la banque a-t-elle le droit de refuser ?

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La loi Lemoine permet à chacun de changer d’assurance de prêt immobilier quand on le souhaite. La procédure est plus simple et les obligations faites aux banques ont été renforcées. Pourtant, de nombreux établissements utilisent des stratagèmes pour empêcher l’emprunteur de substituer le contrat bancaire par une offre moins chère et mieux adaptée. Magnolia.fr vous rappelle quels sont vos droits et vous explique comment réussir votre changement d’assurance crédit.

Pourquoi la loi Lemoine ?

Adoptée en février 2022 et entrée en vigueur dès juin 2022 pour les nouveaux contrats de prêt immobilier, la loi Lemoine autorise à changer d’assurance emprunteur à tout moment et sans frais. Les dispositifs précédents désormais remplacés par la loi Lemoine ont échoué dans leur objectif d’offrir la possibilité aux emprunteurs de dénoncer le contrat d’assurance bancaire pour le remplacer par une formule concurrente plus compétitive :

  • la loi Hamon de juillet 2014 qui permettait de résilier à tout moment durant la première année du crédit ;
  • La loi Bourquin de janvier 2018 qui a introduit la substitution annuelle à date d’échéance au-delà des douze premiers mois.

La loi Lemoine supprime toute contrainte calendaire et simplifie ainsi le changement d’assurance en cours de prêt. Les emprunteurs peuvent faire valoir leur droit au libre choix du contrat dans un deuxième temps, une prérogative qu’ils peinent à exercer lors de leur demande de financement en raison de la résistance des banques.

Des économies grâce à la loi Lemoine

L’assurance emprunteur pèse en moyenne entre 20% et 40% du coût global d’un crédit immobilier, soit la deuxième dépense après les intérêts. Le législateur a souhaité renforcer les droits des consommateurs en leur donnant l’opportunité de mieux maîtriser ce coût. La négociation étant difficile à mettre en place lors de la demande de prêt, chacun peut désormais réduire le coût de son assurance quand il le souhaite après avoir contracté son emprunt. 

Les assurances groupe bancaires sont jusqu’à trois fois plus chères que les offres proposées par les prestataires concurrents. La comparaison est à la faveur du marché alternatif dans l’immense majorité des situations. À garanties équivalentes, il est possible de réduire la dépense de 60%, ce qui représente une économie potentielle de milliers d’euros sur la durée restante d’un crédit immobilier.

Faciliter l’accès à l’assurance aux emprunteurs malades

Outre le changement d’assurance emprunteur à tout moment, la loi Lemoine contient deux autres mesures fondamentales :

  1. La fin de la sélection médicale pour les parts assurées allant jusqu’à 200 000€ et remboursées avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur ;
  2. L’amélioration du droit à l’oubli pour les anciens malades d’un cancer : le délai pour en bénéficier passe de 10 à 5 ans, avec une extension du dispositif aux personnes guéries d’une hépatite C.

Comment résilier avec la loi Lemoine ?

Grâce à la loi Lemoine, les contrats d’assurance de prêt immobilier sont résiliables à tout moment à compter de leur conclusion. Vous pouvez engager la démarche dès le lendemain de la signature de l’offre de prêt, sans aucun délai de préavis. Pour résilier en connaissance de cause, mettez les offres en concurrence via un comparateur d’assurance de prêt immobilier.

En quelques clics, vous accédez à plusieurs devis qui répondent à vos besoins et aux exigences de la banque. L’acceptation d’une assurance déléguée est subordonnée à l’équivalence de niveau de garanties : le nouveau contrat doit présenter une couverture en tous points de même niveau que celle du contrat bancaire. Vous êtes libre de rehausser votre protection et d’aller au-delà des garanties minimales qui conditionnent l’octroi du financement.

Une fois le contrat sélectionné, vous envoyez votre lettre de résiliation à la banque, à laquelle vous joignez le contrat et les conditions générales. La banque dispose d’un délai de 10 jours ouvrés pour vous donner réponse et rédiger gratuitement l’avenant au contrat de prêt. Tout refus éventuel doit être motivé par écrit de manière exhaustive sur un document unique.

Bon à savoir : la banque doit vous informer chaque année de votre droit au changement d’assurance emprunteur ; cette information peut se faire sur tout support durable (courrier, mail, notification dans l’espace client). Le non-respect de cette obligation annuelle est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000€ pour une personne physique et de 1 500€ pour une personne morale.

Les manœuvres des banques pour empêcher le changement d’assurance emprunteur

Le marché de l’assurance emprunteur est colossal avec une manne comprise entre 8 et 10 milliards d’euros de cotisations annuelles, dont 85% tombent au bilan des banques. On comprend leur acharnement à vouloir conserver ce quasi-monopole, mais il s’exerce au détriment de l’intérêt financier de leurs clients et en toute illégalité.

Pas de crédit immobilier sans assurance bancaire

Le libre choix de l’assurance emprunteur est gravé dans le marbre depuis septembre 2010 (loi Lagarde). Sur le terrain, rares sont les emprunteurs à pouvoir choisir leur assurance en toute liberté compte tenu de la pression du prêteur.

Le rapport de force est très largement déséquilibré. Il s’est encore durci depuis l’envolée des taux d’intérêts : pour conserver leurs marges, les banques n’hésitent pas à conditionner l’octroi du prêt à la souscription à leur assurance maison, quand bien même la vente liée est interdite.

Plutôt que de compromettre leur demande de crédit, les emprunteurs acceptent d’être couverts par l’assurance bancaire. Ils paient le prix fort mais ils peuvent dorénavant et théoriquement s’appuyer sur la loi Lemoine pour en changer rapidement.

Refus pour non-équivalence de garanties

Pour refuser une assurance déléguée, la banque ne peut faire valoir que le non-respect du principe d’équivalence de niveau de garanties. Pour se conformer à cette obligation, l’emprunteur s’appuie sur la fiche standardisée d’information sur laquelle sont mentionnées les garanties et les conditions minimales requises.

Pour faire échec à une demande de changement, certaines banques ne manquent jamais de moyens retors et imposent des garanties qui n’ont aucune utilité pour l’emprunteur. Voici un exemple de ces nouvelles pratiques bancaires pour empêcher les clients de changer d'assurance de prêt : la garantie ITT (Incapacité Temporaire Totale de travail), qui couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident, cesse habituellement quand l’emprunteur fait valoir ses droits à la retraite ou pré-retraite, et au plus tard à ses 65 ans. Or, on voit apparaître des contrats bancaires qui imposent l’étendue de la garantie ITT jusqu’au terme du crédit : si le prêt arrive à échéance aux 75 ans de l’emprunteur, ce dernier paie pour une garantie devenue caduque depuis son passage à la retraite.

Si cet emprunteur veut changer d’assurance, les alternatifs ne sont pas en mesure de lui proposer d’offres équivalentes en termes de garanties, puisque leur devoir de conseil rend impossible la vente d’une prestation sur un service qui n’existe pas.

Les pratiques dilatoires

On l’a vu plus haut, la banque doit répondre à une demande de changement d’assurance dans les 10 jours ouvrés et émettre l’avenant au contrat de prêt dans ce même délai en cas d’accord.

Dans les faits, cette obligation n’est pas respectée par la moitié des établissements. Les manœuvres dilatoires poussent ce délai jusqu’à un mois, en total irrespect de la réglementation.

Sur quelque 10 millions de foyers détenteurs d’un crédit immobilier, on estime qu’environ 400 000 ont changé d’assurance emprunteur depuis l’entrée en vigueur de la loi Lemoine.  Le dispositif a une belle marge de progression, si tant est que les banques cessent enfin leurs pratiques abusives. Un conseil : faites-vous accompagner par un courtier en assurance emprunteur pour contrer la politique dissuasive de la banque et obliger celle-ci à respecter les directives de la loi.

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Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.