Toute personne qui recherche un financement pour concrétiser un projet immobilier sera tout ou tard confrontée à la question de l'assurance de prêt. Cette couverture exigée par la banque permet de sécuriser le crédit et de protéger l'emprunteur contre les aléas de la vie qui l'empêcheraient d'assumer sa dette. Encore trop peu de candidats à l'emprunt pensent à comparer ce produit. Or, l'exercice peut leur faire économiser jusqu'à 15 000€ sur la durée de leur crédit immobilier.
Assurance de prêt : pas obligatoire mais indispensable
D'un point de vue légal, l'assurance de prêt immobilier n'est pas obligatoire, mais aucune banque ne prête des sommes conséquentes sur des durées plus ou moins longues sans se prémunir contre les risques d'impayés. C'est là toute la perversion du système : la loi passe sous silence une contrainte imposée par les prêteurs qui vient renchérir le coût du crédit pour les consommateurs.
L'assurance de prêt immobilier est à distinguer des autres garanties exigées par les banques. Pour se protéger des défauts de paiement, l'établissement demande une hypothèque (ou privilège de prêteur de deniers) sur le bien financé par le crédit ou sur un autre bien, ou plus fréquemment une caution auprès d'un organisme spécialisé. L'assurance intervient quant à elle dans les situations involontaires et imprévues qui priveraient l'emprunteur de ressources lui permettant de rembourser sa dette : décès, invalidité, incapacité ou perte d'emploi.
En cas de survenance de ces risques, l'assurance prend en charge les mensualités du crédit selon les conditions du contrat, voire le capital restant dû si l'assuré décède. Banque, emprunteur et ayants droit sont protégés quoi qu'il arrive au deuxième, la bonne fin du prêt immobilier étant garanti par l'assurance. Sésame pour l'obtention du prêt, en dehors des critères de solvabilité, l'assurance est un produit complexe qui bénéficie d'un encadrement spécifique bien qu'il ne revête aucun caractère obligatoire.
Assurance de prêt : librement choisie
La souscription à une assurance est donc concomitante de l'offre de prêt, mais les deux produits sont déliés : la banque ne peut imposer son assurance maison selon le principe de délégation qui permet à l'emprunteur de souscrire la formule externe de son choix.
Lors d'une demande de prêt immobilier, la banque remet au candidat une fiche informative qui lui rappelle son droit au libre choix de l'assurance, charge à lui d'engager des démarches de son côté pour exercer pleinement cette faculté entrée en vigueur en septembre 2010 (loi Lagarde). Ne faites pas, comme la plupart des emprunteurs, l'impasse sur l'assurance de prêt, car la mise en concurrence des offres est source d'économies importantes.
Comparaison n'est pas raison, dit le proverbe, pourtant, en matière d'assurance de prêt, cet exercice est un moteur de réflexion puissant qui permet d'éclairer la décision du consommateur sous des angles objectifs. Grâce aux comparateurs en ligne comme Magnolia.fr, chacun peut avoir une vision précise du marché et sélectionner l'assurance qui correspond à ses caractéristiques au meilleur prix.
Ne passez pas à côté d'une opportunité formidable d'être un consommateur éclairé et économe en faisant appel aux services de professionnels pour réduire significativement le coût de votre prêt immobilier. En comparant les offres d'assurance, vous pouvez économiser des milliers d'euros sur la durée de votre emprunt. Pourquoi payer le prix fort quand la réglementation vous aide à préserver votre pouvoir d'achat ? Le coût d'un crédit à l'habitat est suffisamment élevé pour mettre en œuvre tous les ressorts à votre disposition pour le minimiser.
Assurance de prêt : élément important du coût global
Tout emprunteur est légitimement focalisé sur le taux d'intérêts qui exprime la rémunération de la banque prêteuse. Plus le taux est faible, moins le coût du crédit sera élevé. Une vérité partielle, puisque le coût d'un prêt immobilier ne se limite pas aux seuls intérêts d'emprunt. Et comme il est difficile de négocier une décote en période de taux au plancher, utilisez un autre levier pour réduire vos charges d'emprunt.
Pour décrocher votre financement, vous devez de fait assumer d'autres dépenses :
- frais de dossier
- frais de garantie (hypothèque, privilège du prêteur de deniers, caution)
- frais d'ouverture et de tenue de compte
- frais d'expertise du bien immobilier
- éventuelle commission de courtage
- primes d'assurance.
Actuellement, l'assurance pèse en moyenne 40% du coût global, évalué par le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), indicateur qui doit légalement rester sous le seuil de l'usure. Pour certains profils, les risques qu'ils incarnent en raison de leur état de santé ou de leur profession font grimper la facture : le poids de l'assurance peut alors excéder celui des intérêts.
Quelle que soit votre situation, la comparaison est toujours source d'économies substantielles. Jeune actif en bonne santé, co-emprunteurs avec des réalités différentes, seniors ou personnes avec des risques aggravés de santé, chacun est gagnant en comparant les offres d'assurance. Au-delà de l'aspect financier, les contrats externes sont personnalisés, adaptant parfaitement leur couverture aux risques que représente l'emprunteur. Face à ces formules conçues sur-mesure, des contrats bancaires dits contrats groupe, mutualisés, couvrent une communauté d'emprunteurs sans grande distinction. Le risque est de payer plus cher pour une protection identique voire inférieure.
Le constat est simple : à garanties équivalentes, une assurance proposée par un assureur alternatif est entre deux et quatre fois moins chère que celle de la banque. Les courtiers en assurance comme Magnolia.fr vous permettent d'accéder facilement et rapidement à ces offres compétitives qui peuvent générer un gain allant jusqu'à 15 000€ sur la durée totale de votre crédit.
La liberté de choix du contrat d'assurance court sur toute la vie de prêt. Vous pouvez faire valoir une délégation d'assurance lors de votre demande de financement, également à chaque échéance annuelle. Vous bénéficiez de deux dispositifs selon l'ancienneté de votre crédit immobilier :
- La loi Hamon vous autorise à changer de contrat à tout moment au cours des douze premiers mois.
- L'amendement Bourquin entre en jeu au-delà de la première année de souscription, vous permettant de substituer le contrat en cours par une offre à garanties équivalentes après un préavis de deux mois.
Le courtier pour faire barrage aux banques
Il serait malhonnête d'affirmer que la délégation d'assurance de prêt se concrétise facilement. Preuve en est le volume des parts de marché des banques en assurance de prêt : 87% ! Les établissements de crédit mettent bien mauvaise grâce à accepter les formules concurrentes. En période de taux bas, l'assurance est leur principale source de rémunération, d'autant que leurs marges sur ce produit peuvent atteindre 80%.
Manœuvres dilatoires, dénigrement des contrats individuels, demande indue de documents, tout est bon pour dissuader l'emprunteur d'exercer son droit au libre choix de l'assurance. Avec l'accompagnement d'un courtier, vous mettez toutes les chances de votre côté de voir votre demande de délégation acceptée par la banque, dans le respect de l'équivalence de niveau de garanties, notion cardinale sur laquelle s'appuie la banque pour concéder la mise en place d'une assurance déléguée.