Mutuelles : ça flambe en 2021 !

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Les tarifs des complémentaires santé vont grimper en moyenne de plus de 4% en 2021. Une augmentation difficile à justifier selon l'UFC-Que Choisir, alors que la crise sanitaire a plutôt bénéficié aux organismes. La manœuvre s'inscrit en parallèle de l'entrée en application de la résiliation infra-annuelle, une facilité accordée aux consommateurs que les assureurs ont vainement tenté de faire échouer.

Une inflation médiane de 4,3% injustifiable

Pour calculer l'augmentation médiane que vont supporter les assurés, l'UFC-Que Choisir a étudié 623 contrats de 123 organismes de complémentaires santé différents. L'inflation tient compte de l'augmentation générale des tarifs et de celle appliquée selon l'âge des assurés (entre 1% et 2% par an). Elle ne coïncide pas avec les chiffres avancés par la plupart des organismes, qui calculent la hausse des cotisations à âge inchangé.

Comme pour les années 2019 (+4%) et 2020 (5%), l'augmentation médiane des assurances santé du millésime 2021 est excessive. À 4,3%, elle est bien supérieure aux prévisions d'amélioration du pouvoir d'achat des ménages pour cette année (1,5%). Le surcoût médian est évalué à 79€ par an par assuré, et jusqu'à 200€ pour près d'une personne sur cinq.

La disparité règne au sein des contrats étudiés par l'association. Parmi les 17 organismes présentant le plus grand nombre de contrats, l'inflation fait le grand écart : de 0% à 8,5% ! Les moins gourmands (Muta Santé, Pro BTP, Mutuelle Générale, MNH) augmentent les primes de moins de 3% et les plus avides tournent autour de 7% d'inflation médiane (Adrea Mutuelle, Klesia, Swiss Life, Malakoff Humanis). Injustifiable pour l'UFC-Que Choisir, qui dénonce une répercussion exagérée de la "taxe Covid". Explications.

Taxe Covid : trop facile !

L'État a mis en place une contribution exceptionnelle des organismes complémentaires en santé aux dépenses liées à la gestion de l'épidémie de Covid-19, une participation destinée à compenser les profits des complémentaires durant cette crise. Cette "taxe Covid" doit également contribuer au financement des coûts supplémentaires supportés par l'Assurance Maladie obligatoire avec le déploiement complet de la réforme 100% Santé en optique, prothèses dentaires et aides auditives, les téléconsultations ou encore les tests de dépistage. Les mutuelles et autres organismes complémentaires auraient économisé quelque 2,2 milliards d'euros sur les remboursements aux assurés en raison de la crise sanitaire.

L'effort de guerre réclamé par les pouvoirs publics aux organismes assureurs s'élevant à 1,5 milliard d'€ (1 Md€ au titre de 2020, 500 m€ pour 2021, le total versé en 2021), inférieur à la baisse de leurs dépenses, force est de constater que certains ne jouent pas le jeu et profitent du contexte pour répercuter la taxe Covid sur les assurés.

L'étude d'UFC-Que Choisir a été publiée le jeudi 21 janvier, le jour même où le communiqué de la Mutualité Française, qui, sans faire référence à l'association, confirme bien une augmentation de tarifs des mutuelles pour 2021, mais largement en dessous : 2,6%. Pour avancer ce chiffre, la Mutualité Française s'est basée les 32 mutuelles ayant participé à l'enquête, un panel plus restreint que celui observé par l'UFC-Que Choisir, qui prend en compte les compagnies d'assurance et les institutions de prévoyance distributrices de complémentaires santé, pas seulement les mutuelles. Selon Albert Lautman, directeur général de la Mutualité Française, "les mutuelles prévoient pour 2021 une reprise des dépenses de santé s’inscrivant dans les évolutions constatées les précédentes années auxquelles viendront s’ajouter les reports de soins 2020".

Changez de mutuelle pour échapper à la hausse !

L'ampleur de la hausse des tarifs des complémentaires santé, quelle qu'elle soit, est un motif suffisant pour aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte. Avec l'entrée en vigueur de la résiliation à tout moment au 1er décembre 2020, le changement de contrat est facilité après la première année de souscription. La résiliation infra-annuelle permet à tout assuré, au-delà de la première échéance, de dénoncer le contrat en cours, sans qu’il ait à se justifier ni qu’il écope de pénalités. En faisant jouer la concurrence, chacun peut être couvert par des garanties mieux adaptées à un tarif plus compétitif. La démarche est simplifiée, puisque c'est le nouvel organisme qui gère la résiliation auprès de l'ancien.

L'annonce de la hausse significative des tarifs des complémentaires santé pourrait inciter davantage de seniors à changer de contrat. Dans un sondage réalisé par Magnolia.fr et l'agence Poll & Roll fin décembre 2020, seulement un petit tiers des retraités de moins de 85 ans se disaient prêts à profiter de la résiliation à tout moment. Pour 64%, le changement serait motivé par un meilleur niveau de couverture, la baisse des coûts étant importante pour 42% des sondés. 30% évoquaient le frein principal au changement de leur complémentaire santé : la crainte de "se faire avoir" par la nouvelle mutuelle, à cause, notamment, de la difficulté à comprendre les conditions du contrat.

La lisibilité des garanties est l'autre cheval de bataille de l'association UFC-Que Choisir. Parmi les devis étudiés de 15 grands organismes, les deux tiers continuent d'exprimer les remboursements pour les postes audiologie et dentaire en pourcentages supérieurs à 100%, plutôt que d'indiquer la prise en charge en euros. Une majorité ne distingue toujours pas leurs remboursements de ceux de la Sécurité Sociale, et oublie de diffuser des tableaux d'exemples de remboursements en euros, alors qu'il s'agit là d'une obligation légale.

Pour enrayer la complexité du niveau de couverture et permettre aux assurés de bénéficier pleinement de leur droit à résilier à tout moment, l'UFC-Que Choisir demande à l'exécutif de mieux réglementer la comparabilité et la lisibilité des offres de complémentaire santé.

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Un amendement prévoit de supprimer les abattements pour durée de détention et d’appliquer un abattement calculé à partir du prix d’achat actualisé en fonction de l’inflation. La plus-value serait alors taxée à 30%, identique à la flat tax appliquée sur les produits de placement. Si la réforme est votée, elle se mettra en place à partir de janvier 2026 pour les terrains à bâtir et de janvier 2027 pour les biens construits. Changement du régime fiscal sur les locations meublées Les propriétaires sous statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) ne pourront plus profiter de la déduction d’une partie des charges de leurs revenus locatifs en cas de vente. Le PLF 2025 supprime l’avantage fiscal lié à l’amortissement lors de la revente du bien : la somme des amortissements déduits sera en effet réintégrée dans le calcul de la plus-value. 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Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.