Crédit à la consommation : qu'est-ce que c'est ?

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Le crédit à la consommation concerne tous les financements autres que l'immobilier, et existe sous différents types. La réglementation a permis, en une décennie, de renforcer la protection du consommateur. Tout ce qu'il faut savoir sur le crédit à la consommation et les obligations des organismes de prêt.

 

Crédit à la consommation : les différents types de prêt

Le crédit à la consommation concerne les prêts d'un montant compris entre 200€ et 75 000€ qui ne financent pas l'achat ou la construction d'un bien immobilier, et ne sont pas liés à des activités professionnelles ou commerciales. Le crédit à la consommation peut être accordé par une banque ou un organisme spécialisé, en direct ou par l'intermédiaire d'un tiers (courtier, en magasin, en ligne).

Le crédit à la consommation permet de financer un besoin de trésorerie ou une multitude de projets, comme l'achat d'équipement pour la maison, l'achat d'une voiture, d'un voyage, les études des enfants, et toutes autres dépenses privées.

Il existe deux types de crédit à la consommation :

  1. le crédit affecté : la somme empruntée sert exclusivement à financer un bien défini dans le contrat de prêt ; il est souvent contracté sur les lieux de vente (grandes enseignes d'électroménager, concessions automobiles, agences de voyages, etc.). Si le bien est défectueux ou non livré, ou la prestation non réalisée, le crédit est annulé.
  2. le crédit personnel : vous êtes libre d'utiliser les fonds sans justification auprès de l'organisme prêteur.

Le crédit renouvelable est un type de prêt personnel non affecté qui se reconstitue au fil des remboursements. Ce type de prêt peut être souscrit ailleurs que dans les agences bancaires, principalement en ligne, dans les grands magasins et les enseignes spécialisées. 

La modification annuelle du taux d’intérêt et l’absence d’échéancier indicatif ne permettent pas de se faire une idée précise de la durée et du coût d’un crédit renouvelable.

La location avec option d'achat (LOA), appelée aussi leasing, location avec promesse de vente ou encore crédit-bail, est fréquemment utilisée pour l'achat de voitures. La LOA est un type de crédit à la consommation qui permet d'acquérir le bien à la fin de la location. Vous pouvez avoir recours à la LOA si vous n'êtes pas sûr de vouloir garder le bien durablement, ce type de crédit vous permet d'en être locataire pendant une durée déterminée, comprise entre 24 à 72 mois. Le vendeur ne peut pas conditionner l'obtention de la LOA à un achat obligatoire.

Le prêt travaux est lui aussi considéré comme un crédit à la consommation dès lors que son montant n'excède pas 75 000€. Au-delà, le prêteur oriente vers un crédit immobilier, remboursable sur une durée maximale de 25 ans.

Le rachat de crédits à la consommation, opération qui consiste à regrouper au moins 2 prêts à la consommation, est également soumis aux dispositions relatives aux crédits à la consommation, même si le montant total dépasse les 75 000€, plafond unitaire pour ce type de financement. 

Si le rachat de crédits à la consommation est garanti par une hypothèque, l’opération est apparentée à un crédit immobilier et relève des dispositions relatives à ce type d'emprunt.

Crédit à la consommation : une réglementation protectrice pour les consommateurs

La loi Lagarde de juillet 2010 a profondément réformé le crédit à la consommation. Grâce à un meilleur encadrement de la publicité et des cartes de fidélité avec option crédit, cette loi a permis de limiter les excès des prêts à la consommation, en particulier ceux du crédit renouvelable (autrefois appelé crédit revolving), et d'améliorer la protection des consommateurs.

Voici les grandes avancées de la loi Lagarde :

  • Dès que la somme empruntée excède 1 000€, le consommateur a le choix entre un crédit amortissable et un crédit renouvelable (décret du 30 novembre 2010). Depuis mars 2014, le prêteur est obligé de proposer un prêt amortissable en alternative à toute offre de crédit renouvelable au-delà de ce même montant
  • Pour tout crédit à la consommation d'un montant supérieur à 3 000€, l'emprunteur doit présenter des pièces justificatives qui vont permettre au prêteur d'évaluer la solvabilité du client (article L.311-10 du code de la consommation)
  • Les cadeaux pour souscription d'un crédit à la consommation sont limités à une valeur de 80€ (article L.311-10)
  • Toute échéance d'un crédit renouvelable doit comporter un remboursement minimum du capital emprunté (décret du 22 mars 2011)

Crédit à la consommation : droits et obligations de l'emprunteur

Le Code de la consommation a été renforcé depuis 2010 et l'introduction progressive des dispositions de la loi Lagarde. L'organisme de crédit est soumis à diverses obligations.

La publicité est plus informative

"Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager". Cette mention désormais bien connue est obligatoire sur toute publicité du crédit à la consommation. La publicité doit également présenter un exemple représentatif et chiffré, illustrant le coût du crédit. Cet exemple doit indiquer le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), le taux débiteur, la nature du taux (fixe ou variable), les caractéristiques du prêt (montant, durée, nombre et montant des mensualités en euros, total en euros, hors assurance emprunteur facultative).

La remise d'une fiche d'information standardisée avant la signature du contrat de crédit 

L'organisme prêteur doit vous remettre une fiche d'information standardisée qui comprend toutes les informations lui permettant de comparer les offres (TAEG, montant dû en euros sur toute la durée du crédit, mensualité en euros, avec ou sans assurance). Cette fiche doit également vous informer que vous pouvez souscrire l'assurance de votre choix, sous réserve qu'elle présente des garanties équivalentes.

La vérification de la solvabilité de l'emprunteur

Le prêteur est tenu de vérifier votre solvabilité et pour cela, vous demander de fournir diverses informations (revenus, salaires, etc.). Il doit consulter le Fichier National des Incidents de Remboursements des Crédits aux Particuliers (FICP), fichier qui recense tous les retards de paiement et les informations relatives au traitement des situations de surendettement. Si vous contractez un crédit à la consommation en magasin, le vendeur établit une fiche de dialogue qui mentionne vos revenus, vos charges et les autres prêts en cours. Au-delà de 3 000€, vous devez fournir des justificatifs d'identité, de domicile et de revenus.

Autres dispositions pour une meilleure protection de l'emprunteur

  • la mise en place d'un délai de rétractation : une fois l'offre acceptée, vous disposez d'un délai de 14 jours calendaires à partir de la date de la signature, durant lequel vous pouvez vous rétracter. Les fonds sont débloqués à l'expiration de ce délai d'exercice du droit de rétraction. 

Dans le cadre d'un prêt affecté, le vendeur ne peut livrer le bien ou commencer la prestation avant la fin du délai. Vous pouvez toutefois demander la réduction de ce délai et être livré immédiatement ; dans ce cas, vous rédigez sur le contrat de vente une mention spécifique. Une fois livré, vous ne pouvez plus vous rétracter.

  • le droit au remboursement anticipé : vous avez la possibilité de rembourser tout crédit à la consommation avant la date initialement prévue, et cela, même si le contrat ne le mentionne pas. 

Le prêteur a le droit de réclamer des indemnités de remboursement anticipé pour tout crédit d'un montant supérieur à 10 000€ (par période de 12 mois), soit au plus 0,5% du montant du crédit si le remboursement anticipé a lieu moins d'un an avant la fin du prêt, ou au plus 1% du montant du crédit si le remboursement anticipé intervient plus d'un an avant la fin du crédit (dans la limite du montant des intérêts dus entre la date de remboursement anticipé et la date initiale de fin de crédit).

Crédit à la consommation : comparez les offres

Même si les sommes sont moins élevées que celles d'un prêt immobilier, un crédit à la consommation a un impact sur votre budget et doit être souscrit avec discernement. Choisissez le prêt à la consommation adapté à votre situation

Si le prêt est destiné à financer un bien spécifique, privilégiez le crédit affecté pour bénéficier de la protection liée à ce type de prêt. Souscrivez un prêt amortissable plutôt qu’un crédit renouvelable qui coûtera toujours plus cher compte tenu d’un taux d’intérêt élevé et du faible montant des échéances, et qui est, par ailleurs, considéré comme un des facteurs favorisant le surendettement.

Avant de vous engager, comparez les offres grâce aux outils en ligne, simples et pratiques, qui vous donnent en quelques clics un aperçu des taux du marché. 

L'exercice de comparaison doit toujours se faire sur la base du TAEG qui agrège tous les coûts exigés à l'obtention du crédit, c'est-à-dire les intérêts d'emprunt et tous les frais annexes (frais de dossier, frais de courtage, cotisation d’assurance).

Le TAEG ne doit pas excéder les taux de l'usure fixés par la Banque de France pour le trimestre en cours. Sachez que votre âge n'a pas d'influence sur le taux proposé. Plus la durée de remboursement est courte, plus faible sera le taux d'intérêt.

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Ces frais sont les plus élevés d’Europe et représentent entre 7% et 8% du prix de vente d’un bien immobilier ancien, soit environ 4 fois plus qu’au Royaume-Uni ou aux Pays Bas. Le relèvement de 0,5 point va augmenter les DMTO de 500€ à 1000€ pour l’achat d’un bien d’une valeur de 200 000€ en fonction de la localisation. Alors que les taux d’intérêts des crédits immobiliers reculent régulièrement depuis le début de l’année, l’annonce d’un alourdissement des frais de notaire risque de compromettre la timide reprise du marché. Il existe des astuces pour diminuer les frais de notaire : Acheter dans le neuf car le taux est réduit (entre 2% et 3% du prix du bien). Négocier la partie émolument : le notaire peut vous accorder une ristourne jusqu’à 20%. Payer les frais d’agence à part : il est possible d’exclure les frais d’agence du prix de vente ; pour cela, il faut signer un mandat avec frais d’agence à la charge de l’acquéreur. Retirer le montant des équipements du prix de vente : vous avez le droit de demander la dissociation du prix de vente et des biens mobiliers (cuisine, salle de bain, électroménager, etc.), dans la limite de 5% de la valeur du bien. Important : les primo-accédants et les personnes qui achètent un bien neuf, qu'elles soient primo ou secundo-accédantes, seront exemptés de la hausse des frais de notaire en 2025. Modification de la taxation des plus-values immobilières Plus-values sur la résidence principale Jusqu’à présent, la plus-value éventuelle sur la vente de la résidence principale est totalement exonérée d’impôt. Un amendement au Projet de Loi de Finances 2025 (PLF 2025) prévoit de conditionner cette exonération à une durée minimale de détention de 5 ans. L’objectif est de faire obstacle aux spéculateurs qui achètent un bien, puis le revendent rapidement, bénéficiant ainsi de l’avantage fiscal. Les propriétaires confrontés à des changements de vie imprévus pourront toutefois bénéficier de l’exonération s'ils revendent avant un délai de 5 ans d’occupation du bien : Mutation professionnelle Décès ou séparation Hospitalisation de longue durée ou installation dans un EHPAD.  Plus-values hors résidence principale Le PLF 2025 envisage par ailleurs de modifier le calcul des plus-values hors vente de la résidence principale. Aujourd’hui, la plus-value imposable est calculée sur la base de la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, diminuée des éventuels abattements pour durée de détention. Au bout de 22 ans, la plus-value est exonérée d’impôt, mais elle est soumise aux prélèvements sociaux, et au bout de 30 ans, elle échappe à l’impôt et aux prélèvements sociaux.  Après déduction de l’abattement, la plus-value est imposée au taux de 19%, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2%, soit une taxe totale de 36,2%. Un amendement prévoit de supprimer les abattements pour durée de détention et d’appliquer un abattement calculé à partir du prix d’achat actualisé en fonction de l’inflation. La plus-value serait alors taxée à 30%, identique à la flat tax appliquée sur les produits de placement. Si la réforme est votée, elle se mettra en place à partir de janvier 2026 pour les terrains à bâtir et de janvier 2027 pour les biens construits. Changement du régime fiscal sur les locations meublées Les propriétaires sous statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) ne pourront plus profiter de la déduction d’une partie des charges de leurs revenus locatifs en cas de vente. Le PLF 2025 supprime l’avantage fiscal lié à l’amortissement lors de la revente du bien : la somme des amortissements déduits sera en effet réintégrée dans le calcul de la plus-value. Cette mesure vise à corriger une particularité du régime fiscal LMNP qui contribue aux tensions sur le marché locatif, notamment dans les zones touristiques où pullulent les locations meublées de courte durée, alimentant la pénurie de logements pour les résidents permanents. Fin du Pinel en 2025  Trop cher pour les finances publiques pour un résultat mitigé, le dispositif de défiscalisation immobilière Pinel disparaît en 2025. Mesure de soutien à la construction de logements à loyers intermédiaires, le Pinel bénéficie toutefois d’un court sursis, puisque la date butoir a été reportée au 31 mars 2025. Pour profiter de l’avantage fiscal lié au Pinel, vous devez avoir signé l’acte notarié au plus tard le 31 décembre 2024. Aucun autre dispositif visant à inciter les investisseurs à acheter dans le neuf ne vient remplacer le Pinel. L’État préfère favoriser la rénovation des logements anciens par le biais de MaPrimRénov et du Prêt à Taux Zéro (PTZ). PTZ 2025 : une version universelle Le PTZ justement. Réservé aux primo-accédants qui acquièrent leur résidence principale, le PTZ va bénéficier d’une extension partout en France et être élargi à la maison individuelle. En clair, il sera possible de financer une partie de l’achat grâce au PTZ sans considération de zone géographique ni de type de bien (neuf ou ancien, appartement, maison). Le PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. On ignore si les conditions d’éligibilité vont être modifiées.

Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.