Crédit immobilier : hypothèque ou cautionnement, quelle garantie choisir ?

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Espérer décrocher son prêt immobilier sans apporter de garantie à la banque est une vue de l’esprit. Le prêteur va chercher à se prémunir contre les défauts de paiement via une hypothèque ou une caution, deux garanties à distinguer de l’assurance emprunteur, elle aussi exigée. Le choix se porte davantage sur la caution, Magnolia.fr vous explique pourquoi.

C’est quoi une hypothèque sur une maison ?

Pour se protéger contre le non-remboursement du crédit immobilier, la banque va exiger une garantie. La plus connue est l’hypothèque conventionnelle. On parle de sûreté réelle car elle porte sur un bien immobilier : en cas de défaut de paiement, la banque procède à la saisie du bien si une solution amiable n’a pu être trouvée (report de paiement par exemple). 

Le bien sur lequel repose l’hypothèque peut être celui qui est financé par le prêt immobilier concerné, ou un autre logement détenu par l’emprunteur. Il existe deux types d’hypothèques :

  1. L’hypothèque conventionnelle : elle peut s’appliquer sur tout type de bien immobilier, logement neuf ou ancien (maison ou appartement), construction ou terrain.

  2. L’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers : elle remplace le PPD (Privilège du Prêteur de Deniers) depuis janvier 2022 et ne peut concerner qu’un bien ancien ou un terrain.

Quel est le coût d’une hypothèque ?

L’inscription de l’hypothèque est obligatoirement faite chez le notaire. Son coût est donc constitué des frais de notaire, additionnés de la taxe de publicité foncière (uniquement pour l’hypothèque conventionnelle) et des frais de formalité. Des frais de mainlevée sont prélevés si le crédit est remboursé par anticipation. Au terme du crédit, l’hypothèque tombe d’elle-même et disparaît automatiquement sans frais, un an après le terme du crédit. 

Les frais d’hypothèque représentent en moyenne 1,5% du montant du crédit immobilier. Attention, les émoluments du notaire dus lors de la mise en place d’une hypothèque ne doivent pas être confondus avec les frais d’acquisition (improprement appelés frais de notaire).

En faisant une simulation sur l’outil de calcul de l’Anil, l’hypothèque pour un bien ancien financé par un crédit immobilier de 250 000€ coûte 1 442€, dont 942€ d’émoluments du notaire. Pour un bien neuf, il faut compter 3 230€ d’hypothèque, dont 1 787€ de taxe de publicité foncière.

Moins de 30% des nouveaux crédits immobiliers sont garantis par une hypothèque conventionnelle ; l’hypothèque légale spéciale du prêteur de deniers est marginale (environ 10%), a fortiori le nantissement (contrat assurance vie par exemple), autre type de garantie (notamment dans le cadre d’un prêt in fine). 

Qu’est-ce que la caution bancaire ?

L’alternative à l’hypothèque est la caution ou le cautionnement. Un organisme spécialisé se porte caution et rembourse la banque en cas de défaillance de l’emprunteur (licenciement par exemple). Ces dernières années, le système du cautionnement est la référence en matière de garantie de prêt immobilier.  En 2021, 62% des crédits à l’habitat étaient couverts par une caution.

Les sociétés de cautionnement sont généralement des filiales des établissements bancaires. La plus connue est le Crédit Logement, qui garantit un prêt immobilier sur trois. Parmi ses actionnaires, on compte BNP Paribas, le Crédit Agricole, LCL, la Société Générale, le groupe BPCE, la Banque Postale ou encore le Crédit Mutuel/CIC. Il y en existe d’autres, adossées à des grandes enseignes bancaires (CAMCA, SACCEF, SOCAMI), ainsi que des organismes de cautionnement dédiés à des professions ou statuts particuliers comme la Casden pour les fonctionnaires de l’Éducation Nationale ou la GMPA pour les militaires.

Généralement, la caution bancaire est payable dans son intégralité lors de la signature de l’offre de prêt. Son montant permet d’alimenter le fonds de garantie mutualisé qui remboursera la banque en cas de défaillance d’un emprunteur. Contrairement à l’hypothèque, la caution n’a pas besoin d’être signée devant notaire et en cas de remboursement anticipé, il n’y a pas de frais de mainlevée.

En cas de défaut de paiement, l’organisme de cautionnement rembourse la banque et se retourne contre l’emprunteur défaillant et se paie sur la vente du bien après avoir épuisé les recours à l’amiable.

Le coût d’une caution bancaire est peu ou prou équivalent à celui de l’hypothèque, soit environ 1,5% du montant du prêt, mais revient finalement moins cher, car il est possible de récupérer une partie de la somme versée au fonds mutuel de garantie si le prêt va à son terme sans incident de paiement. Au Crédit Logement, le taux de restitution est d’environ 70%.

Hypothèque, caution, assurance emprunteur, quelle différence ?

L’assurance de prêt immobilier est elle aussi une protection réclamée par la banque. Elle vise à sécuriser l’emprunt en cas de défaillance de l’emprunteur dans des situations bien précises : décès, invalidité et incapacité pour arrêt de travail, plus rarement perte d’emploi. L’assurance emprunteur repose sur des garanties spécifiques à chaque type de risque : ces garanties sont imposées par la banque pour accorder le financement et définies selon le profil de risque de l’emprunteur.

L’hypothèque ou la caution est mise en jeu dans le cadre d’un défaut de paiement pour toute autre situation qui n’est pas couverte par l’assurance de prêt.

L’hypothèque ou la caution, ainsi que l’assurance emprunteur, sont des frais de garantie obligatoirement inclus dans le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), l’indicateur du coût global du crédit immobilier qui comprend tous les frais liés à l’obtention du financement bancaire. Le TAEG ne doit jamais excéder le taux d’usure sur la durée concernée.

L’hypothèque n’est pas négociable, la caution difficilement. En revanche, l’assurance de prêt immobilier se négocie, lors de la demande de crédit et en cours de crédit grâce à la loi Lemoine. En moyenne, les assurances externes sont entre deux et trois fois moins onéreuses que les contrats groupe bancaires. Utilisez un comparateur d’assurance de prêt immobilier pour mettre les offres en concurrence et sélectionner le contrat le plus compétitif, adapté à votre profil et en adéquation avec les exigences de la banque.

Peut-on choisir la garantie de son prêt immobilier ?

Selon la nature du prêt, l’hypothèque s’impose : c’est le cas pour un prêt à l’accession sociale (PAS), obligatoirement garanti par une hypothèque. Il en est de même pour un prêt conventionné ou un PTZ (Prêt à Taux Zéro) d’un montant supérieur à 15 000€.

La caution est préférée par les banques pour les crédits classiques, car plus facile à mettre en place et surtout, le risque est porté par l’organisme de cautionnement. En cas de défaut de paiement, la banque récupère les sommes prêtées tout en étant déchargée de la corvée administrative de saisie et de vente du bien. Mais pour certains dossiers risqués ou hors normes, elle va privilégier l’hypothèque. Les ventes en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) sont principalement couvertes par une hypothèque.

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Santé : les nouveaux tarifs des consultations médicales pour 2025

Les tarifs des consultations chez les médecins généralistes et spécialistes avaient déjà augmenté en novembre 2023. Ils progressent de nouveau à partir du 22 décembre 2024 et s'appliquent pour les 5 années à venir. Voici un récapitulatif des nouveaux prix des consultations et leur remboursement par les complémentaires santé. Consultations plus chères à partir du 22 décembre 2024 Conformément à la nouvelle convention signée entre l’Assurance maladie et les médecins libéraux, les tarifs des consultations chez les généralistes et les praticiens spécialistes augmentent à compter du 22 décembre prochain et vont être appliqués pour une durée de 5 ans. La consultation chez le médecin généraliste passe ainsi de 26,50€ à 30€, après avoir été rehaussée de 1,50€ sur décision arbitrale en novembre 2023. Les tarifs des spécialistes avaient subi la même augmentation. Certains tarifs se verront appliquer une seconde revalorisation à partir de juillet 2025. Voici le tableau des nouveaux tarifs des consultations médicales pour 2025 : Spécialité Tarif actuel Nouveau tarif à partir 22/12/2024 Nouveau tarif à partir juillet 2025 Médecin généraliste 26,50 € 30 € - Médecin traitant pour consultation longue patient de plus de 80 ans - 60 € - Pédiatre enfant de 0 à 2 ans 38,50 € 39 € 40 € Pédiatre enfant de 2 à 6 ans 33,50 € 35 € - Pédiatre enfant à partir de 6 ans 29,50 € 31,50 € - Psychiatre, neuropsychiatre ou neurologue 51,70 € 55 € 57 € Gynécologue 33,50 € 37 € 40 € Gériatre 31,50 € 37 € 40 € Dermatologue (dépistage mélanome) 47,50 € 54 € 60 € En contrepartie de cette revalorisation des tarifs, l’Assurance maladie enjoint les praticiens à diminuer leurs prescriptions de médicaments, d’examens et d’arrêts de travail. En parallèle de cette hausse générale des tarifs des consultations dès la fin de l’année 2024, le gouvernement réduit la prise en charge de ces actes par la Sécurité Sociale : le taux de remboursement va passer de 70% à 65% l’an prochain. Il faut compter également sur une baisse du remboursement des médicaments en 2025. Quel remboursement des consultations médicales par la mutuelle santé en 2025 ? Si l’on reprend les tarifs cités plus haut, votre mutuelle santé vous remboursera les montants suivants à partir du 22 décembre 2024 :   Spécialité Nouveau tarif Prise en charge de la Sécu Prise en charge de la mutuelle Médecin généraliste 30 € 17,50 €* 10,50 € Médecin traitant pour consultation longue patient de plus de 80 ans 60 € 37 € 21 €  Pédiatre enfant de 0 à 2 ans 39 € 25,35 € 13,65 € Pédiatre enfant de 2 à 6 ans 35 € 22,75 € 12,25 € Pédiatre enfant à partir de 6 ans 31,50 € 20,48 € 11,02 € Psychiatre, neuropsychiatre ou neurologue 55 € 33,75 €* 19,25 € Gynécologue 37 € 22,05 €* 12,95 € Gériatre 37 € 22,05 €* 12,95 € Dermatologue (dépistage mélanome) 54 € 33,10 €* 18,90 € *déduction faite de la participation forfaitaire de 2€ (ne s’applique pas sur les consultations pour les patients de moins de 18 ans) La hausse du ticket modérateur, c’est-à-dire la part du tarif conventionné qui reste à votre charge après intervention de la Sécu, aura inévitablement une incidence sur les prix des mutuelles santé. Le budget Santé 2025 promet une facture salée pour les mutuelles, qui sera répercutée sur les cotisations payées par les assurés. Selon les récentes annonces des organismes de complémentaire santé et les projections des cabinets d’actuariat, l’augmentation des tarifs pourra aller jusqu’à 10% en 2025. Pour éviter de subir de plein fouet l’inflation sur les tarifs de mutuelle, comparez les offres. Le marché de la complémentaire santé est vaste et très concurrentiel. Grâce à un comparateur en ligne de mutuelle santé, vous pouvez mettre en parallèle les meilleurs contrats et sélectionner la formule la plus compétitive qui répond à vos besoins et à votre budget. Vous avez le droit de résilier votre mutuelle à tout moment après une année de souscription. Pensez à questionner votre contrat chaque année pour vérifier le niveau de protection et les tarifs avec la concurrence. À couverture équivalente, vous pouvez économiser plus de 300€ par an.

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Frais notaire, PTZ, Pinel, plus-values…ce qui change pour l’immobilier en 2025

En quête d’économies et de rentrées fiscales, le gouvernement s’attaque à l’immobilier et prévoit plusieurs mesures qui auront inévitablement un impact sur les acheteurs et les vendeurs. Les frais de notaire vont augmenter, et il est question de toucher à la fiscalité des plus-values et au régime du LMNP. En parallèle, le PTZ va devenir plus accessible, alors que le Pinel disparaît définitivement. Hausse des frais de notaire en 2025 Déjà lourdement touché par les taxes en tous genres, l’immobilier va de nouveau subir les foudres de l’administration fiscale. Pour compenser les pertes drastiques de recettes auxquelles sont confrontés les départements depuis la chute des transactions immobilières, le gouvernement prévoit de rehausser les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), communément appelés frais de notaire, de 0,5 point. Ces frais sont les plus élevés d’Europe et représentent entre 7% et 8% du prix de vente d’un bien immobilier ancien, soit environ 4 fois plus qu’au Royaume-Uni ou aux Pays Bas. Le relèvement de 0,5 point va augmenter les DMTO de 500€ à 1000€ pour l’achat d’un bien d’une valeur de 200 000€ en fonction de la localisation. Alors que les taux d’intérêts des crédits immobiliers reculent régulièrement depuis le début de l’année, l’annonce d’un alourdissement des frais de notaire risque de compromettre la timide reprise du marché. Il existe des astuces pour diminuer les frais de notaire : Acheter dans le neuf car le taux est réduit (entre 2% et 3% du prix du bien). Négocier la partie émolument : le notaire peut vous accorder une ristourne jusqu’à 20%. Payer les frais d’agence à part : il est possible d’exclure les frais d’agence du prix de vente ; pour cela, il faut signer un mandat avec frais d’agence à la charge de l’acquéreur. Retirer le montant des équipements du prix de vente : vous avez le droit de demander la dissociation du prix de vente et des biens mobiliers (cuisine, salle de bain, électroménager, etc.), dans la limite de 5% de la valeur du bien. Important : les primo-accédants et les personnes qui achètent un bien neuf, qu'elles soient primo ou secundo-accédantes, seront exemptés de la hausse des frais de notaire en 2025. Modification de la taxation des plus-values immobilières Plus-values sur la résidence principale Jusqu’à présent, la plus-value éventuelle sur la vente de la résidence principale est totalement exonérée d’impôt. Un amendement au Projet de Loi de Finances 2025 (PLF 2025) prévoit de conditionner cette exonération à une durée minimale de détention de 5 ans. L’objectif est de faire obstacle aux spéculateurs qui achètent un bien, puis le revendent rapidement, bénéficiant ainsi de l’avantage fiscal. Les propriétaires confrontés à des changements de vie imprévus pourront toutefois bénéficier de l’exonération s'ils revendent avant un délai de 5 ans d’occupation du bien : Mutation professionnelle Décès ou séparation Hospitalisation de longue durée ou installation dans un EHPAD.  Plus-values hors résidence principale Le PLF 2025 envisage par ailleurs de modifier le calcul des plus-values hors vente de la résidence principale. Aujourd’hui, la plus-value imposable est calculée sur la base de la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, diminuée des éventuels abattements pour durée de détention. Au bout de 22 ans, la plus-value est exonérée d’impôt, mais elle est soumise aux prélèvements sociaux, et au bout de 30 ans, elle échappe à l’impôt et aux prélèvements sociaux.  Après déduction de l’abattement, la plus-value est imposée au taux de 19%, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2%, soit une taxe totale de 36,2%. Un amendement prévoit de supprimer les abattements pour durée de détention et d’appliquer un abattement calculé à partir du prix d’achat actualisé en fonction de l’inflation. La plus-value serait alors taxée à 30%, identique à la flat tax appliquée sur les produits de placement. Si la réforme est votée, elle se mettra en place à partir de janvier 2026 pour les terrains à bâtir et de janvier 2027 pour les biens construits. Changement du régime fiscal sur les locations meublées Les propriétaires sous statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) ne pourront plus profiter de la déduction d’une partie des charges de leurs revenus locatifs en cas de vente. Le PLF 2025 supprime l’avantage fiscal lié à l’amortissement lors de la revente du bien : la somme des amortissements déduits sera en effet réintégrée dans le calcul de la plus-value. Cette mesure vise à corriger une particularité du régime fiscal LMNP qui contribue aux tensions sur le marché locatif, notamment dans les zones touristiques où pullulent les locations meublées de courte durée, alimentant la pénurie de logements pour les résidents permanents. Fin du Pinel en 2025  Trop cher pour les finances publiques pour un résultat mitigé, le dispositif de défiscalisation immobilière Pinel disparaît en 2025. Mesure de soutien à la construction de logements à loyers intermédiaires, le Pinel bénéficie toutefois d’un court sursis, puisque la date butoir a été reportée au 31 mars 2025. Pour profiter de l’avantage fiscal lié au Pinel, vous devez avoir signé l’acte notarié au plus tard le 31 décembre 2024. Aucun autre dispositif visant à inciter les investisseurs à acheter dans le neuf ne vient remplacer le Pinel. L’État préfère favoriser la rénovation des logements anciens par le biais de MaPrimRénov et du Prêt à Taux Zéro (PTZ). PTZ 2025 : une version universelle Le PTZ justement. Réservé aux primo-accédants qui acquièrent leur résidence principale, le PTZ va bénéficier d’une extension partout en France et être élargi à la maison individuelle. En clair, il sera possible de financer une partie de l’achat grâce au PTZ sans considération de zone géographique ni de type de bien (neuf ou ancien, appartement, maison). Le PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. On ignore si les conditions d’éligibilité vont être modifiées.

Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.