Primo-accédant 2024 : tout sur le prêt immobilier et l’assurance emprunteur

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Vous envisagez d’acquérir votre résidence principale ? Ce projet de vie important est source de stress pour la plupart des primo-accédants. Beaucoup appréhendent les démarches pour obtenir le financement bancaire et le garantir par une assurance de prêt. Voici les conditions actuelles pour décrocher son crédit et une assurance emprunteur au meilleur prix.

Crédit immobilier pour primo-accédant

Devenir propriétaire pour la première fois est un projet de vie majeur qui nécessite une préparation rigoureuse et une bonne compréhension des différents aspects du crédit immobilier. Chaque élément, qu'il s'agisse des taux d'intérêts, du taux d'endettement, de la durée du crédit, de l'apport personnel ou du PTZ, joue un rôle crucial dans la réussite de votre projet immobilier.

Taux d’intérêts

Le taux d'intérêt est le coût que vous fait payer la banque pour vous accorder le financement. Il représente le pourcentage de la somme empruntée que vous devez payer annuellement en plus du capital.

Types de taux :

  • Taux fixe : Ce taux reste constant pendant toute la durée du prêt. Il est avantageux en période de taux bas.
  • Taux variable : Ce taux peut varier selon l'évolution des indices financiers. Il peut être intéressant en période de taux élevés, mais comporte des risques de hausse. Il est capé à +/- 1% ou 2%, ce qui signifie qu’il ne peut évoluer à la hausse ou à la baisse au-delà de ces seuils.

Facteurs influençant les taux :

  • Le profil de l'emprunteur : Un bon profil (revenus stables, faible endettement) peut obtenir un taux plus bas.
  • La durée du prêt : Plus la durée est courte, plus le taux est généralement bas.
  • Les conditions économiques : Les taux d'intérêt sont influencés par les politiques monétaires et l'économie globale.

Actuellement, il est possible de s’endetter à un taux brut autour de 3,80% sur la durée de 20 ans.

Taux d’endettement

Le taux d'endettement ou taux d’effort est le rapport entre les charges financières de l’emprunteur (remboursements de crédits) et ses revenus mensuels.

  • Calcul :
  • Formule : (Charges financières mensuelles / Revenus mensuels) x 100
  • Exemple : Pour des charges de 1 000 € et des revenus de 3 000 €, le taux d'endettement est de 33 %.
  • Limites recommandées : le taux d'endettement maximum est réglementé et ne doit pas excéder 35% des revenus nets de l’emprunteur, assurance emprunteur comprise. Cependant, ce seuil peut varier selon la situation financière de l'emprunteur, sans toutefois outrepasser ce plafond.
  • Importance : Un taux d'endettement bas augmente votre capacité d'emprunt et améliore votre solvabilité.

Durée du crédit

La durée de remboursement a un impact sur le coût total :

  • Durée courte : moins d'intérêts à payer, mais des mensualités plus élevées.
  • Durée longue : mensualités plus faibles, mais coût total du crédit plus élevé en raison des intérêts cumulés.

Les crédits immobiliers s'étalent généralement de 15 à 25 ans. Pour rappel, comme le taux d’endettement, la durée maximale d’emprunt est réglementée par le Haut Conseil de Stabilité Financière : elle ne doit pas dépasser 25 ans, mais peut aller jusqu’à 27 ans en cas d’achat dans le neuf (VEFA) ou dans l’ancien avec travaux de rénovation d’un montant au moins égal à 10% de l’opération.

Apport personnel

Contrairement au taux d’endettement et à la durée de remboursement, l’apport personnel n’est pas réglementé. Actuellement, les banques exigent entre 20% et 30% de mise de fonds, ce qui est souvent difficile à réunir pour les primo-accédants qui débutent dans la vie active. 

Vous pouvez booster votre apport personnel grâce à la famille via un don familial de parent ou grand-parent à enfant ou petit-enfant. Prenez les conseils d'un notaire pour respecter la réglementation en la matière et éviter d'éventuels conflits familiaux avec les autres ayants droit.

Prêt à Taux Zéro (PTZ)

Le PTZ est un prêt aidé par l'État destiné aux primo-accédants pour les aider à financer l'achat de leur résidence principale. Voici les caractéristiques principales du PTZ : 

Conditions d'éligibilité :

  • Résidence principale : Le bien doit être destiné à devenir la résidence principale de l'emprunteur. Ce dernier doit avoir le statut de primo-accédant, c’est-à-dire qu’il n’a pas été propriétaire de sa résidence principale au cours de deux années précédentes. 
  • Plafonds de ressources : Le PTZ est soumis à des plafonds de revenus, variables selon la zone géographique et la composition du foyer.

Avantages :

  • Sans intérêt : Aucun intérêt n'est à rembourser, ce qui allège le coût total du financement.
  • Complémentarité : Le PTZ doit toujours compléter un crédit immobilier classique et peut se cumuler avec d’autres prêts aidés (prêt Action Logement) ou aides financières de l’État et des collectivités locales.

Modalités de remboursement : Le remboursement du PTZ commence après une période de différé, qui peut varier de 5 à 15 ans selon les revenus de l'emprunteur.

Le PTZ a subi des changements en avril 2024 : les plafonds de ressources ont été rehaussés, une quatrième tranche de revenus a été créée, et la quotité de financement peut aller jusqu’à 50% du montant de l’opération. L'élargissement du PTZ à près de 700 communes en juillet dernier rend désormais potentiellement éligibles au dispositif environ 30 millions de ménages.

Attention : le PTZ est recentré sur le logement neuf en habitat collectif. La maison individuelle ne peut plus être financée par le PTZ. L’achat dans l’ancien est possible mais cantonné aux zones B2 et C et conditionné à une enveloppe de travaux énergétiques. 

Assurance emprunteur pour primo-accédant

L’assurance est une composante essentielle du crédit immobilier. Elle offre une sécurité financière en cas d’imprévus qui pourraient vous empêcher de rembourser votre prêt. Elle est systématiquement exigée par la banque pour pallier les défauts de paiement en cas de décès, d’invalidité et d’incapacité de travail, voire de perte d’emploi.

Les garanties de l’assurance de prêt immobilier sont définies par la banque en fonction de votre profil. Les garanties décès et PTIA (Perte Totale et Irréversible d’Autonomie) forment la protection de base de tout contrat. S’ajoutent les garanties facultatives (incapacité/invalidité) qui viennent renforcer la couverture.

Dans le cadre de l’achat de la résidence principale, la banque impose la souscription à la garantie ITT (Incapacité Temporaire Totale de travail) : elle couvre les arrêts de travail pour maladie ou accident pour une durée maximale de 1095 jours après expiration du délai de franchise.

Vous pouvez compléter la couverture par les garanties invalidité permanente partielle et totale. 

Libre choix de l’assurance de prêt

L’assurance emprunteur peut représenter jusqu’à 40% du coût de votre crédit immobilier. En optant pour une formule déléguée, vous pouvez faire des économies de plusieurs centaines voire milliers d’euros sur votre dette globale.

Grâce à la loi Lagarde, la banque ne peut vous imposer son contrat de groupe mutualisé qui coûte entre deux et quatre fois plus cher qu’une offre alternative concurrente, librement choisie via un comparateur d’assurance de prêt immobilier.

Changer de contrat emprunteur pour économiser

Rares sont les emprunteurs à avoir pu faire valoir leur libre choix du contrat lors de la souscription initiale. La loi Lemoine donne à tous une deuxième chance de payer son assurance au juste prix tout en optimisant sa protection.

Quel que soit votre profil d’emprunteur, vous avez le droit de changer d’assurance de prêt immobilier à tout moment et sans frais, sans devoir respecter une date d’échéance. Vous pouvez engager la démarche dès le lendemain de la signature de l’offre de prêt.

Les primo-accédants, qui sont souvent de jeunes actifs en bonne santé, sont pénalisés financièrement par les assurances bancaires mutualisées. Ils paient pour les "mauvais risques" (seniors, emprunteurs avec un passif de santé ou une profession à risques). Les offres déléguées sont nettement plus compétitives, également plus accessibles dans le cadre d’une substitution, car le crédit a déjà été accordé. La banque est obligée de rappeler chaque année à ses clients emprunteurs qu’ils ont le droit de résilier l’assurance en cours pour en changer, à garanties au moins équivalentes.

Que ce soit pour le crédit immobilier ou l’assurance emprunteur, l’accompagnement d’un courtier permet d’accéder à des offres plus avantageuses.

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Retirer le montant des équipements du prix de vente : vous avez le droit de demander la dissociation du prix de vente et des biens mobiliers (cuisine, salle de bain, électroménager, etc.), dans la limite de 5% de la valeur du bien. Important : les primo-accédants et les personnes qui achètent un bien neuf, qu'elles soient primo ou secundo-accédantes, seront exemptés de la hausse des frais de notaire en 2025. Modification de la taxation des plus-values immobilières Plus-values sur la résidence principale Jusqu’à présent, la plus-value éventuelle sur la vente de la résidence principale est totalement exonérée d’impôt. Un amendement au Projet de Loi de Finances 2025 (PLF 2025) prévoit de conditionner cette exonération à une durée minimale de détention de 5 ans. L’objectif est de faire obstacle aux spéculateurs qui achètent un bien, puis le revendent rapidement, bénéficiant ainsi de l’avantage fiscal. Les propriétaires confrontés à des changements de vie imprévus pourront toutefois bénéficier de l’exonération s'ils revendent avant un délai de 5 ans d’occupation du bien : Mutation professionnelle Décès ou séparation Hospitalisation de longue durée ou installation dans un EHPAD.  Plus-values hors résidence principale Le PLF 2025 envisage par ailleurs de modifier le calcul des plus-values hors vente de la résidence principale. Aujourd’hui, la plus-value imposable est calculée sur la base de la différence entre le prix de vente et le prix d’achat, diminuée des éventuels abattements pour durée de détention. Au bout de 22 ans, la plus-value est exonérée d’impôt, mais elle est soumise aux prélèvements sociaux, et au bout de 30 ans, elle échappe à l’impôt et aux prélèvements sociaux.  Après déduction de l’abattement, la plus-value est imposée au taux de 19%, auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux au taux de 17,2%, soit une taxe totale de 36,2%. Un amendement prévoit de supprimer les abattements pour durée de détention et d’appliquer un abattement calculé à partir du prix d’achat actualisé en fonction de l’inflation. La plus-value serait alors taxée à 30%, identique à la flat tax appliquée sur les produits de placement. Si la réforme est votée, elle se mettra en place à partir de janvier 2026 pour les terrains à bâtir et de janvier 2027 pour les biens construits. Changement du régime fiscal sur les locations meublées Les propriétaires sous statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) ne pourront plus profiter de la déduction d’une partie des charges de leurs revenus locatifs en cas de vente. Le PLF 2025 supprime l’avantage fiscal lié à l’amortissement lors de la revente du bien : la somme des amortissements déduits sera en effet réintégrée dans le calcul de la plus-value. Cette mesure vise à corriger une particularité du régime fiscal LMNP qui contribue aux tensions sur le marché locatif, notamment dans les zones touristiques où pullulent les locations meublées de courte durée, alimentant la pénurie de logements pour les résidents permanents. Fin du Pinel en 2025  Trop cher pour les finances publiques pour un résultat mitigé, le dispositif de défiscalisation immobilière Pinel disparaît en 2025. Mesure de soutien à la construction de logements à loyers intermédiaires, le Pinel bénéficie toutefois d’un court sursis, puisque la date butoir a été reportée au 31 mars 2025. Pour profiter de l’avantage fiscal lié au Pinel, vous devez avoir signé l’acte notarié au plus tard le 31 décembre 2024. Aucun autre dispositif visant à inciter les investisseurs à acheter dans le neuf ne vient remplacer le Pinel. L’État préfère favoriser la rénovation des logements anciens par le biais de MaPrimRénov et du Prêt à Taux Zéro (PTZ). PTZ 2025 : une version universelle Le PTZ justement. Réservé aux primo-accédants qui acquièrent leur résidence principale, le PTZ va bénéficier d’une extension partout en France et être élargi à la maison individuelle. En clair, il sera possible de financer une partie de l’achat grâce au PTZ sans considération de zone géographique ni de type de bien (neuf ou ancien, appartement, maison). Le PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. On ignore si les conditions d’éligibilité vont être modifiées.

Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.