Avoir un extérieur est devenu un critère essentiel dans l'achat d'un bien immobilier. Avec les affres du confinement, les Français engagés dans un projet immobilier rêvent d'espace et d'un habitat ouvert sur un balcon, une terrasse ou mieux encore, un jardin. Un besoin qui renchérit le coût du logement, mais qui peut être financé en partie ou en totalité grâce à la délégation d'assurance. Explications de Magnolia.fr, chiffres à l'appui.
Balcon, terrasse, jardin : des critères qui valent de l'or
Avec les confinements du printemps et de l'automne 2020, et celui qui est toujours en cours, les logements avec accès extérieur n'ont jamais été autant recherchés. De critères facultatifs, les balcons, terrasses et les jardins sont devenus des éléments indispensables pour une majorité d'acheteurs immobiliers. Bénéficier d'un extérieur est devenu, à la faveur de la crise sanitaire et de ses désagréments, un critère tout aussi essentiel que l'emplacement.
Dans les grands centres urbains, où les prix du mètre carré habitable est élevé et les extérieurs moins fréquents, la présence d'un balcon ou d'une terrasse apporte une plus-value tout à fait remarquable, au-delà d'améliorer la qualité de vie dans le logement. L'extérieur est un des trois critères qui donne de la valeur à un logement après la localisation et l'état du bien.
Selon MeilleursAgents.com, spécialiste de l'estimation immobilière, l'écart de prix entre un appartement en rez-de-chaussée sur cour sombre et un autre au dernier étage avec terrasse peut aller jusqu'à 40%. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont dévalorisés par rapport aux étages plus élevés. Une étude réalisée en mai 2020 révèle que le balcon ou la terrasse valorise en moyenne de +8,8% le prix des appartements dans les 11 plus grandes villes de France. Plus la taille de l'extérieur est grande, plus le prix du bien augmente, allant jusqu'à +30% pour les extérieurs de plus de 50m2. À l'inverse, les balcons et terrasses d'une superficie inférieure à 10m2 ont une moindre incidence sur les prix des appartements (+4,4%). Quand il s'agit d'un rez-de-jardin, les prix du logement peuvent gagner +12,5% par rapport à un appartement en rez-de-chaussée sans extérieur.
La délégation d'assurance emprunteur pour s'offrir un extérieur
Comment financer cette envie de balcon, de terrasse ou de jardin quand le budget ne suit pas ? L'obtention du crédit immobilier qui va financer le bien est conditionnée à la souscription d'une assurance emprunteur. Assurance que la loi autorise à choisir librement (loi Lagarde de septembre 2010). Quel que soit votre projet, vous pouvez refuser l'assurance proposée par la banque prêteuse et lui préférer une offre déléguée souscrite auprès d'un assureur concurrent. Non seulement, vous bénéficiez d'une couverture sur mesure, mais l'opération génère en moyenne un gain de 15 000€ sur la durée de votre emprunt.
Votre courtier Magnolia a fait le calcul. Un couple de quarantenaires, tous deux cadres en CDI, qui emprunte 250 000€ sur 25 ans pour acquérir sa résidence principale économise 29 400€ en étant couvert par un contrat individuel plutôt que par le contrat groupe de sa banque. Dans le premier cas, le taux d'assurance est de 0,14% (sur le capital emprunté), tandis que la banque affiche un taux d'assurance à 0,38%. Une belle différence qui permet de financer un extérieur.
L'étude de Magnolia s'intéresse aux caractéristiques de l'extérieur en fonction de la localisation du bien acquis.
Avec près de 30 000€ d'économies sur son assurance de prêt immobilier, notre couple peut espérer acheter :
- un balcon au 4ème étage dans le XVIIème arrondissement de Paris ;
- un jardin de 400m2 à Rambouillet ;
- une terrasse au dernier étage dans le 3ème arrondissement de Lyon ;
- une petite terrasse à Nice ;
- un grand balcon dans le 3ème arrondissement de Marseille ;
- un balcon de 10m2 dans le centre de Bordeaux ;
- une grande terrasse et son aménagement à Nantes ;
- un grand balcon et une chambre supplémentaire à Angers.
Échec à la délégation d'assurance ? Changez en cours de prêt
Depuis l'entrée en application du principe de délégation d'assurance, les banques font de la résistance, empêchant les emprunteurs d'exercer librement leur libre choix du contrat. À force d'arguments fallacieux et de pratiques abusives à la limite de la légalité, elles privent les consommateurs d'économies tout sauf négligeables, et ce quel que soit le profil concerné. Jeunes actifs, quarantenaires, seniors, personnes avec des risques accrus, chacun peut bénéficier d'une couverture sur mesure au prix le plus juste, jusqu'à trois voire quatre fois moins chère que le contrat collectif de la banque à garanties équivalentes, condition sine qua non pour obtenir l’accord du prêteur.
Le contexte de taux bas qui réduit les marges bancaires sur les crédits immobiliers n'est pas pour arranger cette problématique. Heureusement le législateur permet le changement d'assurance en cours de prêt via deux textes de loi :
- la loi Hamon qui autorise le changement d'assurance dans les 12 premiers mois du crédit ;
- l'amendement Bourquin qui permet de résilier à tout moment au-delà de la première année, à échéance annuelle.
Si la délégation d'assurance n'a pu aboutir lors de la signature de l'offre de prêt, il vous reste ces multiples opportunités de faire des économies sur le coût de l'assurance et sur le coût global de votre crédit immobilier. Le financement de votre espace extérieur pourra ainsi se faire a posteriori. Une règle prévaut : plus vous engagez tôt une démarche de délégation, plus grand sera le gain.
Magnolia.fr vous accompagne dans la recherche de l'assurance emprunteur la mieux adaptée et la plus compétitive, quel que soit votre profil et votre projet immobilier.