Impôts : les retraités bénéficient-ils d’une déduction fiscale de leur mutuelle senior ?

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Les salariés et les travailleurs indépendants ont la possibilité de déduire de leurs impôts une part de leur cotisation à une mutuelle. Ce n’est pas le cas des retraités : dès la sortie de la vie professionnelle, ils doivent payer l’intégralité de leur complémentaire santé sans aucun avantage fiscal. Il existe toutefois des solutions pour profiter d’une mutuelle senior à tarifs compétitifs.

Retraite : fin de la déduction fiscale de la mutuelle

Le passage à la retraite se traduit par la fin des avantages fiscaux liés à la mutuelle santé qu’on soit ex-salarié ou ex-TNS (Travailleur Non Salarié) comme les professions libérales, les commerçants et les artisans.

Avantage fiscal pour le salarié

Depuis janvier 2016, les entreprises du secteur privé ou associatif ont l’obligation de proposer une mutuelle à l’ensemble de leurs salariés. Sauf dérogations autorisées par l’administration (contrat en CDD, ayant droit d’une mutuelle entreprise, titulaires de la Complémentaire Santé Solidaire), tous les employés, quel que soit leur statut, doivent adhérer à la mutuelle collective. La cotisation est prise en charge au moins à 50% par l’employeur, qui bénéficie en contrepartie d’avantages fiscaux (déduction des charges sociales).

Le salarié couvert par la mutuelle entreprise a lui aussi droit à un avantage fiscal : il peut déduire de ses impôts la part des cotisations de mutuelle collective dont il doit s’acquitter. La part de cotisation patronale est en revanche comptée dans le revenu imposable. Si les ayants droit du salarié sont couverts par la mutuelle entreprise de manière obligatoire, le montant de leurs cotisations peuvent être déductibles.

Avantage fiscal pour le TNS

Les TNS bénéficient de leur côté de la mutuelle loi Madelin qui permet de déduire des bénéfices imposables (dans la limite de plafonds) les cotisations des contrats de mutuelle, de plan d’épargne retraite et de prévoyance, soit :

  • pour la dépendance et la complémentaire santé : 3,75 % du revenu professionnel, augmenté de 7 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS), dans la limite 3 % de 8 fois le PASS
  • pour la retraite complémentaire : 10 % du revenu professionnel limité à 8 fois le PASS, + 15 % de la fraction du revenu comprise entre 1 et 8 fois le PASS.

Une fois en retraite, le salarié ou le TNS perd les avantages fiscaux liés à sa mutuelle santé. Les cotisations de nature personnelle ne sont plus déductibles des revenus imposables. Il n’en fut pas toujours ainsi.

À compter de janvier 2017, le code de la Sécurité Sociale prévoyait l’octroi d’un crédit d’impôt égal à 1% des primes pour les personnes âgées d’au moins 65 ans souscrivant un contrat de complémentaire santé labellisé. Compte tenu du montant ridicule de la carotte fiscale (10€ par an d’économie pour une mutuelle senior coûtant en moyenne 1 000€), le texte a été abrogé en décembre 2018.

Accéder à une mutuelle senior

En tant qu’ex-salarié d’une entreprise du secteur privé ou associatif, vous avez le droit de conserver votre mutuelle entreprise une fois à la retraite en vertu des dispositions de la loi Evin. Malheureusement, cette solution pratique n’est pas pertinente financièrement :

  • Le tarif reste le même la première année, mais vous payez l’intégralité de la cotisation.
  • L’organisme peut augmenter le tarif de 25% la première année, et de 50% la troisième. Au-delà, la tarification est libre.

D’autre part, du point de vue de la couverture, vous êtes obligé de garder les garanties du contrat d’entreprise et vos ayants droit ne sont plus couverts.

Si vous avez souscrit une mutuelle en loi Madelin, vous avez également la possibilité de rester couvert par ce même contrat mais sans possibilité de déduction fiscale. Il convient de questionner les garanties pour vérifier si la couverture est toujours en adéquation avec vos besoins de santé.

La solution est donc de se tourner vers les mutuelles dédiées spécifiquement aux seniors. Ce type de contrat répond à la problématique santé des assurés retraités. Utilisez un comparateur de mutuelle senior pour sélectionner le contrat compétitif qui répond à vos besoins et préserver votre pouvoir d’achat en réduisant le coût de votre mutuelle santé en 2024.

Les formules sur-mesure sont assorties de garanties modulables qui peuvent être ajustées en fonction de l’évolution de votre santé. Des renforts de niveau de garantie sont proposés : vous pouvez ainsi optimiser vos remboursements sur les postes de soins qui vous importent.

Mutuelle responsable

Pour préserver votre budget, privilégiez la mutuelle responsable, un contrat réglementé qui respecte un cahier des charges et bénéficie d’une taxe spéciale assurance réduite à 13,27% au lieu de 20,27% pour les contrats non responsables.

La mutuelle responsable incite à respecter le parcours de soins coordonnés pour optimiser ses remboursements. Tout dépassement d’honoraires facturé en dehors de ce dispositif qui consiste à consulter au préalable son médecin traitant n’est pas pris en charge par la mutuelle. Ce type de contrat applique par ailleurs la réforme 100% Santé qui supprime les restes à charge sur les lunettes, les prothèses dentaires et les aides auditives.

Mutuelle gratuite

Renoncer à se soigner parce qu’on ne dispose pas de mutuelle est fréquent chez les seniors. Le coût élevé des complémentaires santé (en moyenne 90€ par mois) est un frein pour les retraités confrontés généralement à une baisse de leurs revenus. Les plus modestes ont accès à des formules gratuites ou moyennant une participation financière minime.

La Complémentaire Santé Solidaire est un contrat responsable à choisir librement parmi les dizaines d’offres agréées. Si vos revenus excèdent de 35% les plafonds ouvrant droit à la mutuelle gratuite, vous pouvez souscrire une CSS au tarif de 25€ par mois si vous êtes âgé entre 60 et 69 ans, et de 30€ à partir de 70 ans.

 

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Cette mesure vise à corriger une particularité du régime fiscal LMNP qui contribue aux tensions sur le marché locatif, notamment dans les zones touristiques où pullulent les locations meublées de courte durée, alimentant la pénurie de logements pour les résidents permanents. Fin du Pinel en 2025  Trop cher pour les finances publiques pour un résultat mitigé, le dispositif de défiscalisation immobilière Pinel disparaît en 2025. Mesure de soutien à la construction de logements à loyers intermédiaires, le Pinel bénéficie toutefois d’un court sursis, puisque la date butoir a été reportée au 31 mars 2025. Pour profiter de l’avantage fiscal lié au Pinel, vous devez avoir signé l’acte notarié au plus tard le 31 décembre 2024. Aucun autre dispositif visant à inciter les investisseurs à acheter dans le neuf ne vient remplacer le Pinel. L’État préfère favoriser la rénovation des logements anciens par le biais de MaPrimRénov et du Prêt à Taux Zéro (PTZ). PTZ 2025 : une version universelle Le PTZ justement. Réservé aux primo-accédants qui acquièrent leur résidence principale, le PTZ va bénéficier d’une extension partout en France et être élargi à la maison individuelle. En clair, il sera possible de financer une partie de l’achat grâce au PTZ sans considération de zone géographique ni de type de bien (neuf ou ancien, appartement, maison). Le PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. On ignore si les conditions d’éligibilité vont être modifiées.

Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.