Quel délai pour l'obtention d'un prêt immobilier ?

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Le temps, c'est de l'argent (« Times is money » selon Benjamin Franklin). Et en matière de crédit immobilier, mieux vaut ne pas tarder. Entre le dépôt de la demande de financement et l'obtention du crédit, il s'écoule généralement au minimum un mois, un délai qui s'étire en période de taux hyper attractifs. Quel est le délai moyen pour obtenir son crédit immobilier au plus vite ?

Quel est le délai moyen pour obtenir une offre de prêt immobilier ?

Il est commun de dire qu'il faut un mois pour obtenir une offre de prêt immobilier, mais en pratique les délais peuvent être plus courts comme s'étirer en longueur. Chaque banque a son propre fonctionnement, les délais observés sont donc très variables et oscillent entre 7 et 35 jours ouvrés pour obtenir une offre.

À savoir : Prenez également en compte que certaines périodes sont plus denses : le printemps et le début de l'été (temps forts du marché) et décembre (finalisation du bilan des banques).

Un autre paramètre intervient : le niveau historiquement bas des taux d'intérêt qui entraîne une sur-sollicitation des établissements de crédit. Les courtiers conseillent de prévoir un délai de 45 jours dans le compromis de vente, voire 60 jours si le vendeur peut aller jusque là.

C'est le début d'un parcours du combattant pour décrocher un financement auprès d'une banque et ne pas passer à côté de cette belle affaire. Plus vite votre dossier de crédit sera complet, plus rapidement vous obtiendrez une offre de prêt. Assurez-vous de bien présenter toutes les pièces justificatives pour éviter un retard préjudiciable à l'examen de votre demande. Donnez uniquement des copies des documents que vous sollicitiez les services d'un courtier ou que vous passiez en direct.

Comment se déroule l'obtention d'un prêt immobilier ?

L'achat d'un bien immobilier se déroule toujours en deux temps :

  1. la promesse ou le compromis de vente
  2. l'acte de vente définitif trois mois après.

La condition suspensive

Au stade de l'avant-contrat, il est rare de disposer des fonds nécessaires, l'acquisition du logement dépend donc de l'obtention du crédit immobilier. Une clause protectrice vous permet de revenir sur votre engagement et renoncer à l'achat du logement si vous n'obtenez pas le financement : il s'agit de la condition suspensive, obligatoirement stipulée dans le compromis dès l'instant où un particulier achète un logement à l'aide d'un prêt immobilier.

Si, malgré vos démarches pour décrocher le financement indiqué dans la condition suspensive, vous échouez, vous pourrez annuler votre décision d'achat sans pénalité, sous réserve d'avoir informé le vendeur du refus de la banque dans le délai indiqué dans la clause. Si vous avez besoin de d'un ou plusieurs prêts en complément du prêt principal (PTZ, prêt Action Logement, Prêt Action Sociale, prêt conventionné,...), chacun est conclu sous la condition suspensive de l'octroi du ou des autres, dès lors que son montant est supérieur à 10% du montant total emprunté.

La négociation de l'offre de prêt avec la banque

Vous avez été prévoyant en consultant les établissements de crédit au moment de votre recherche du logement. Les banques sollicitées vous auront établi des simulations de prêt. Une fois le logement trouvé et le compromis signé, il est temps de choisir l'établissement prêteur et d'y déposer votre demande de prêt dûment complétée, ou de mandater un courtier. La durée de validité de la condition suspensive d'obtention du prêt est au minimum d'un mois à compter de la signature du compromis de vente.

À savoir : Le délai est souvent bien trop court, il convient de l'allonger jusqu'à 60 jours comme précisé plus haut.

Le délai réglementaire de reflexion pour accepter l'offre de prêt

La banque vous accorde le financement et vous envoie, obligatoirement par écrit (lettre recommandée avec AR), l'ensemble des conditions, ainsi que le tableau d'amortissement et l'information relative à l'assurance emprunteur. Selon la loi Scrivener, ce n'est qu'au terme d'un délai de 10 jours, c'est-à-dire à partir du 11ème jour, que vous pouvez donner votre réponse. La banque doit maintenir son offre de prêt pendant une durée minimale de 30 jours, elle est libre d'étendre ce délai. En pratique, la validité de l'offre de prêt est de 4 mois, le délai entre la réception de l'offre de prêt et la signature de l'acte de vente.

En cas de refus de la banque, et si vous renoncez à l'achat dans le délai prévu dans le compromis de vente (condition suspensive), le dépôt de garantie vous est restitué (entre 5% et 10% du prix de vente).

Pensez à l'assurance emprunteur

La banque va exiger la souscription à une assurance de prêt pour vous accorder le financement. Vous n'êtes pas obligé de choisir l'offre d'assurance du prêteur (loi Lagarde) pour lui préférer une assurance déléguée à contracter auprès d'un assureur externe. Pour éviter de compromettre la conclusion de la vente, présentez cette couverture concurrente à la banque lors de votre demande de prêt. Bien en amont, faites appel à un courtier comme Magnolia.fr, qui sélectionnera pour vous l'assurance adaptée à votre situation et conforme à l'obligation d'équivalence de garanties. L'établissement bancaire dispose d'un délai maximal de 10 jours ouvrés pour accepter ou refuser l'assurance alternative. Tout refus devra être motivé par écrit, ce qui vous permet de repartir en chasse de l'assurance idéale.

Les experts de Magnolia.fr vous proposent un accompagnement gratuit, réactif et personnalisé pour la recherche des garanties adaptées à votre profil et à votre projet. Vous recevez dans les plus brefs délais une proposition d'assurance conforme aux exigences de votre banque, qui vous permettra d'obtenir le financement dans les délais et de baisser le coût de votre crédit immobilier.

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Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.