Crédit immobilier : quelles opportunités pour les emprunteurs fin 2024 ?

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Les conditions d’emprunt s’améliorent au fil des mois et cette tendance devrait perdurer dans les prochaines semaines. La baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne va se répercuter sur les taux servis aux emprunteurs. Dans peu de temps, les meilleurs dossiers pourront espérer des valeurs sous les 3%. En faisant jouer la concurrence en assurance de prêt, il est possible d’optimiser davantage le coût de son crédit immobilier.

Le crédit immobilier plus accessible

Les taux d’intérêts ont entamé leur décrue en ce début d’année 2024 à la faveur d’un repli de l’inflation et d’une détente des conditions monétaires. Les taux directeurs de la BCE ont stagné entre décembre 2023 et juin 2024 après avoir subi une dizaine de hausses depuis juillet 2022 dans l’objectif de juguler l’inflation en pleine dérive après le choc de la guerre en Ukraine. La première baisse des taux actée en juin dernier est suivie d’une deuxième, décidée ce jeudi par l’institution monétaire.

Cet ajustement était attendu mais sa mise en œuvre rassure le marché en rendant le crédit plus accessible. Pour rappel, les taux d’emprunt titraient autour de 1% fin 2021 (hors assurance de prêt et coût des sûretés) avant de s’envoler brutalement pour ne jamais céder un point jusqu’en décembre 2023 où ils ont atteint leur pic à près de 4,50%.

Couplés à la réglementation sur l’octroi du crédit édictée par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF), les taux étaient devenus trop élevés pour bon nombre de candidats à l’emprunt. Les règles du HSCF limitent en effet le taux d’endettement à 35% des revenus nets (assurance de prêt comprise) et la durée de remboursement à 25 ans. Cette norme, qui reste immuable malgré les protestations des courtiers et même des banques, était devenue un facteur d’exclusion de ménages pourtant solvables.

Le relâchement des taux ces derniers mois permet donc le retour au financement bancaire de profils jusque-là pénalisés par un crédit trop cher. 

Des taux sous les 3% fin 2024

À plus de 4% début 2024, le taux moyen s’affichait autour de 3,60% en août. L’amélioration des conditions d’emprunt favorise une reprise du marché immobilier en 2024 après une année 2023 catastrophique où la production de crédits à l’habitat avait plongé de 40%.

Septembre s’annonce sous les meilleurs auspices avec des valeurs de nouveau à la baisse. Les banques ont à cœur de prêter après le marasme de l’an dernier et permettent à davantage de ménages d’accéder à la propriété, tout en restant hyper vigilantes quant à la capacité financière de leurs clients. Les taux retrouvent peu ou prou le niveau d’il y a douze mois. Voici les fourchettes de taux observées chez les courtiers à la mi-septembre :

  • Sur 10 ans : entre 3% et 3,65%
  • Sur 15 ans : entre 3,25% et 3,67%
  • Sur 20 ans : entre 3,35% et 3,80%
  • Sur 25 ans : entre 3,45% et 3,90%

Pour les dossiers premium, il est désormais possible de s’endetter autour de 3,40% et même sous les 3,50% sur la durée la plus longue de 25 ans.

Quelle sera l’évolution des taux d’ici la fin de l’année ? Les observateurs se montrent plutôt optimistes et pronostiquent une baisse continue des taux, qui pourraient se positionner autour de 3% sur 20 ans dans les prochaines semaines, voire sous cette barre pour les candidats les plus solides.

Cette embellie sur les conditions d’emprunt s’explique par la forte concurrence interbancaire, les établissements étant au taquet pour atteindre leurs objectifs de production de crédits immobiliers avant de boucler le bilan. N’oublions pas que le prêt à l’habitat est un produit d’appel qui leur permet de capter la clientèle sur le long terme, par la vente d’autres produits (assurances, placements) souvent plus rémunérateurs.

Délégation d’assurance pour économiser sur son prêt

Certes, les taux baissent et cela renforce la capacité d’emprunt des ménages. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’un taux nominal attractif ne constitue pas l'intégralité du coût d’un crédit immobilier. Il convient d’ajouter les autres frais, à commencer par l’assurance emprunteur, deuxième dépense d’un crédit immobilier après les intérêts.

L’assurance emprunteur pèse en moyenne un tiers du coût final d’un prêt, exprimé par le TAEG (Taux Annuel Effectif Global). Et pour abaisser son TAEG, rien ne vaut la délégation d’assurance. La loi Lagarde vous permet de choisir librement l’assurance qui va garantir votre crédit. Profitez-en pour faire des économies, les offres alternatives étant jusqu’à quatre fois moins chères que les propositions bancaires. 

On parle de centaines voire milliers d’euros de pouvoir d’achat récupéré en souscrivant une assurance concurrente de celle de la banque. Et si le prêteur fait pression, comme c’est généralement le cas, faites profil bas et attendez d’avoir signé l’offre de prêt pour changer d’assurance emprunteur quand vous le souhaitez.

La loi Lemoine vous autorise en effet à résilier l’assurance bancaire à tout moment, sans engagement minimum de souscription, pour la substituer par une offre plus compétitive à garanties au moins équivalentes. Alors pour faire des économies sur votre prêt en 2024, optez pour une nouvelle assurance.  

Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat immobilier de septembre 2024 pour constater l’intérêt financier de choisir une assurance externe individualisée plutôt que la proposition de groupe à garanties mutualisées.

 

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PTZ 2025 : une version universelle Le PTZ justement. Réservé aux primo-accédants qui acquièrent leur résidence principale, le PTZ va bénéficier d’une extension partout en France et être élargi à la maison individuelle. En clair, il sera possible de financer une partie de l’achat grâce au PTZ sans considération de zone géographique ni de type de bien (neuf ou ancien, appartement, maison). Le PTZ a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2027. On ignore si les conditions d’éligibilité vont être modifiées.

Santé dentaire : vers un remboursement des implants en 2025

Jusqu’à présent, les implants dentaires ne bénéficient d’aucun remboursement de la part de l’Assurance maladie. Les mutuelles peuvent proposer une prise en charge qui reste partielle et ne couvre jamais la lourde dépense engagée. Cela pourrait changer à l’avenir. La Haute Autorité de Santé (HAS) se dit favorable au remboursement des implants, comme cela se fait déjà pour les prothèses dentaires. Remboursement implant dentaire : avis favorable de la HAS Pour améliorer l’accès aux soins dentaires, la HAS s’est prononcée, mercredi 6 novembre, en faveur du remboursement des actes implanto-prothétiques par l’Assurance maladie. En cas de dent(s) manquante(s), l’autorité de santé recommande que soit garantie la prise en charge financière des implants dentaires selon des modalités qui reste à définir. Actuellement, la seule option remboursée pour un patient édenté est la pose d’un bridge via le dispositif 100% Santé : après intervention de la Sécurité Sociale et de la mutuelle santé, le remboursement est intégral si l’équipement est sélectionné dans le panier sans reste à charge, ou partiel sur la base de tarifs encadrés ou libres. Le défaut du bridge est de détériorer les dents voisines car il s’appuie sur elles.  En revanche, l’implant dentaire s’avère non seulement la solution prothétique la plus esthétique, mais il évite surtout d’endommager les dents situées à gauche et à droite de la dent manquante. La HAS étudie la pertinence de la prise en charge financière des implants pour 2 types d’édentement : Édentement complet par prothèse amovible complète implanto-retenue (PACIR) : cette solution améliore la stabilité des dentiers. Édentement unitaire (une ou deux dents) prothèse fixée unitaire supra-implantaire (PFUSI) : ce dispositif permet de conserver les dents saines adjacentes contrairement au bridge traditionnel. En France, comme partout ailleurs dans le monde, le nombre de personnes édentées ne cesse d’augmenter en raison de l’allongement de l’espérance de vie. D’ici 2030, environ 30% de la population mondiale serait touchée par un édentement total. Perdre une ou plusieurs dents, voire se retrouver complètement édenté, constitue un triple handicap (fonctionnel, esthétique et social) qui a des conséquences sur la santé en général, comme la dénutrition. Malgré l’absence de prise en charge par le régime général, un million d’implants dentaires ont été réalisés en France en 2023. Implants : La solution pour une bonne santé bucco-dentaire Restaurer sourire et fonction Les implants dentaires représentent aujourd'hui la solution médicale la plus performante pour remplacer une dent manquante. Au-delà de l'aspect esthétique, ils garantissent une reconstruction complète et durable de l'appareil dentaire. Bénéfices essentiels :  Préservation de la structure osseuse : L'implant stimule naturellement l'os maxillaire, prévenant sa fonte progressive. Restauration complète de la mastication : Efficacité identique à une dent naturelle. Protection des dents adjacentes : Évite la migration et le déséquilibre dentaire. Technique moderne Réalisés en titane biocompatible, les implants s'intègrent parfaitement à la mâchoire. La pose, réalisée par des professionnels experts, garantit une intervention minimaliste et un résultat optimal. Santé globale Un implant dentaire ne répond pas simplement à un problème local. Il contribue significativement au bien-être général : meilleure alimentation, confiance restaurée et prévention des complications à long terme. Choisir un implant, c'est préserver durablement sa qualité de vie, mais son coût peut être un frein. Quel est le prix moyen d’un implant dentaire ? Le coût d'un implant dentaire varie significativement selon plusieurs facteurs essentiels. En moyenne, les patients peuvent s'attendre à investir entre 1 500 € et 3 500 € par implant. Cette fourchette de prix dépend de plusieurs paramètres : Complexité de l'intervention chirurgicale : Les cas nécessitant une greffe osseuse ou un traitement préalable augmentent naturellement le coût total. Expertise du praticien : Un chirurgien-dentiste spécialisé et expérimenté proposera généralement des tarifs plus élevés. Qualité des matériaux utilisés : L'implant peut être réalisé en titane ou en zircone, avec des prix variant selon la technologie. Localisation géographique : Les tarifs diffèrent sensiblement entre les grandes métropoles et les zones rurales. Comment sont remboursés les implants dentaires par les mutuelles ? Remboursement Sécurité Sociale La Sécurité sociale ne prend malheureusement pas en charge l’implantologie dentaire, la considérant comme un acte de convenance. Les patients doivent donc supporter l'intégralité du coût. Remboursement par la mutuelle Les mutuelles proposent différentes approches de remboursement : 1 - Niveau de garantie Les contrats les plus complets peuvent rembourser entre 30% et 70% du coût de l'implant. Certaines mutuelles appliquent des plafonds annuels spécifiques qui peuvent aller au-delà de 1000€. 2 - Options de remboursement Certaines mutuelles proposent des forfaits prothèses et implants dentaires. D'autres incluent une partie des implants dans leurs garanties "soins dentaires". Comment optimiser le remboursement d’un implant dentaire  Vérifiez précisément votre contrat mutuelle Demandez des devis détaillés auprès des chirurgiens-dentistes Comparez plusieurs mutuelles avant souscription La surcomplémentaire dentaire peut s’avérer une alternative pertinente pour diminuer voire supprimer le reste à charge sur les implants dentaires. Il convient d’arbitrer entre le surcoût représenté par ce 3ème niveau de couverture et le reste à charge que vous êtes prêt à assumer avec votre mutuelle actuelle. Un implant dentaire représente un investissement dans votre santé et votre bien-être. Malgré son coût élevé, c'est une solution durable et esthétique pour remplacer une ou plusieurs dents manquantes. Un grand pas vient d’être fait en faveur du remboursement de cet acte prothétique onéreux. Reste à savoir quand la mesure sera mise en œuvre et quel sera le niveau de ce remboursement.

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Changement d'assurance prêt immobilier : -60% sur vos cotisations

L'assurance emprunteur représente une part significative du coût total de votre crédit immobilier. Grâce à la loi Lemoine entrée en vigueur en 2022, vous pouvez désormais réaliser jusqu'à 60% d'économies sur vos cotisations d'assurance de prêt en changeant de formule. Découvrez comment optimiser votre contrat et réduire significativement vos mensualités. Pourquoi changer d'assurance de prêt immobilier ? L'assurance emprunteur est imposée par la banque lors de la souscription d'un crédit immobilier. Elle protège à la fois l'emprunteur et le prêteur en cas d'invalidité, décès ou d’incapacité temporaire de travail. Cependant, les contrats proposés par les banques sont très souvent plus chers que ceux des assureurs spécialisés. Des économies considérables à la clé Économie moyenne entre 5 000€ et 15 000€ sur la durée totale du prêt Réduction pouvant atteindre 60% des cotisations mensuelles Obligation de respecter l’équivalence de niveau de garanties entre les 2 contrats La loi Lemoine : un tournant majeur pour les emprunteurs Cette réforme historique a bouleversé le marché de l'assurance emprunteur en introduisant trois changements majeurs : Résiliation à tout moment de votre contrat, sans attendre la date d’échéance ni engagement minimum de souscription Suppression du questionnaire médical pour les prêts n’excédant pas 200 000€ et remboursés avant le 60ème anniversaire de l’emprunteur Réduction du délai du droit à l'oubli pour les personnes ayant eu un cancer de 10 à 5 ans ; droit également applicable à l’hépatite C. Le processus de résiliation simplifié La résiliation de votre contrat actuel peut s'effectuer en quelques étapes simples : Demander une délégation d'assurance auprès d'un nouvel assureur Obtenir une proposition avec des garanties au moins équivalentes Envoyer votre demande de résiliation à votre assureur actuel Attendre la validation de votre banque : la réglementation lui impose de formuler sa réponse dans les 10 jours ouvrés. Comment obtenir la meilleure offre d'assurance emprunteur ? Pour maximiser vos économies, plusieurs facteurs sont à prendre en compte : Comparer les offres du marché Utiliser des comparateurs en ligne spécialisés Solliciter plusieurs devis personnalisés Analyser attentivement les garanties proposées Critères à prendre en compte Taux de couverture proposé : l'indicateur du coût de l'assurance est le TAEA ou Taux Annuel Effectif Assurance, obligatoirement mentionné dans tous les supports et contrats (en pourcentage du capital emprunté) Étendue des garanties (décès, invalidité, incapacité de travail, voire perte d'emploi) Exclusions de garantie et possibilité de rachat d’exclusions des maladies non objectivables Délais de carence éventuels Les garanties essentielles à maintenir Pour que votre nouvelle assurance soit acceptée par la banque, certaines garanties sont incontournables : Décès et Perte Totale et Irréversible d'Autonomie (PTIA) : couverture socle de tout contrat d'assurance emprunteur Incapacité Temporaire Totale de travail (ITT) Invalidité Permanente Totale ou Partielle (IPT/IPP) Le niveau minimum de couverture est défini par la banque et vous est communiqué via la fiche standardisée d’information remise lors de votre demande de prêt, et la fiche personnalisée qui détaille les garanties spécifiques à votre profil et votre projet immobilier. Focus sur les niveaux de couverture Le pourcentage de couverture doit être adapté à votre situation : Quotité assurance de prêt à 100% recommandée pour l'emprunteur principal (si emprunt à 2), celui qui touche les revenus les plus élevés Possibilité de moduler la couverture pour le co-emprunteur Adaptation selon les risques incarnés par chaque emprunteur Profils éligibles aux meilleures réductions Certains profils peuvent bénéficier de tarifs particulièrement avantageux : Jeunes emprunteurs en bonne santé Cadres avec une profession stable Non-fumeurs Personnes pratiquant une activité sportive régulière Cas pratique : exemple d'économies réalisées Pour un prêt de 250 000€ sur 20 ans (emprunteur âgé entre 25 et 35 ans) : Assurance bancaire au taux moyen de 0,34% : 57€/mois Assurance alternative au taux de 0,09% (taux moyen chez Magnolia.fr pour ce profil) : 15€/mois Économie réalisée : 42€/mois, soit 10 000€ sur la durée du prêt Comment procéder au changement d'assurance ? Pour changer d'assurance de prêt, suivez ces étapes : Rassemblez les documents nécessaires Tableau d'amortissement Conditions générales de votre assurance actuelle Notice d'information (conditions générales) Comparez les offres du marché Utilisez plusieurs comparateurs Contactez des courtiers spécialisés Demandez des devis personnalisés Vérifiez l'équivalence des garanties Analysez les exclusions Comparez les définitions de garanties Vérifiez les délais de franchise Changer d’assurance de prêt, une démarche rentable à long terme La renégociation de votre assurance de prêt immobilier représente une opportunité significative d'économies. Avec des réductions pouvant atteindre 60% de vos cotisations actuelles, cette démarche mérite d'être entreprise, d'autant plus que la loi Lemoine a considérablement simplifié le processus. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier spécialisé pour optimiser vos chances d'obtenir la meilleure offre possible tout en conservant des garanties optimales pour votre prêt immobilier.