C’est le moment de renégocier votre crédit immobilier.
Les taux d'intérêts des crédits immobiliers sont toujours à des niveaux très bas, mais pourraient remonter prochainement suite à la hausse des taux obligataires. Si vous détenez un prêt, n'attendez plus pour envisager une renégociation de vos conditions d'emprunt et réduire le coût de votre dette de plusieurs milliers d’euros.
Taux au plancher : pour combien de temps ?
Le record de l'automne 2016 n'est pas encore battu et sans doute ne le sera-t-il jamais. En novembre 2016, le taux moyen toutes durées confondues et hors assurance s'établissait à 1,28%, en août 2018 le taux titrait 1,43%. Pour mémoire, en octobre 2015, il atteignait 2,23% et culminait à près de 4% en janvier 2012. La lente érosion des taux depuis un an a fait perdre au taux moyen un point de base par mois, un phénomène qui risque d'être stoppé par la remontée des taux sur le marché obligataire et par celle de l'inflation. Pour l'heure, les valeurs sont hyper attractives pour les nouveaux emprunteurs, elles sont également à la portée de tous ceux qui détiennent un crédit immobilier et qui voudraient en profiter.
Qui peut renégocier son prêt immobilier ?
Pour envisager la révision de votre emprunt, vous devez cumuler trois conditions :
- vous êtes encore dans le premier tiers de remboursement ;
- le capital restant dû est au minimum de 70 000€ ;
- l'écart minimum entre le taux initial et le taux négocié doit être de 0,7 à 1 point.
Si vous avez signé l'offre de prêt entre 2011 et 2015, vous êtes sans doute éligible à l'opération. Actuellement vous pouvez négocier un taux à 1,35% sur 15 ans, et à 1,55% sur 20 ans, voire bénéficier d'une décote plus importante si votre dossier est très solide. La démarche ne se justifie pas si vous prévoyez la vente prochaine de votre bien immobilier, non plus si votre situation a évolué défavorablement depuis la signature du contrat (état de santé, perte d'emploi du co-emprunteur).
Renégociation ou rachat ?
Vous avez deux options :
- demander à votre conseiller bancaire de revoir le taux à la baisse, démarche rarement accordée à moins d'être un excellent client pour la banque ;
- ou faire racheter votre prêt par la concurrence.
Cette seconde solution se révèle plus intéressante, le taux proposé sera en effet plus compétitif que celui négocié en interne. Elle implique en revanche divers frais qu'il faut impérativement intégrer pour s’assurer que l'opération est réellement gagnante :
- les pénalités de remboursement anticipé, dus à la banque que vous quittez (plafonnées à 6 mois d'intérêts dans la limite de 3% du capital restant dû)
- les frais de nouvelle garantie (hypothèque, caution)
- les éventuels frais de dossier et les frais de courtage si vous faites appel à un intermédiaire.
A noter : depuis janvier 2017, il appartient à la nouvelle banque de s'occuper des démarches de changement de domiciliation bancaire.
Nouveau prêt, nouvelle assurance
Faire racheter son prêt immobilier permet de réduire le coût du financement, un gain de plusieurs milliers d'euros auquel va contribuer le changement obligatoire d'assurance emprunteur. Dès lors que le crédit est repris par un établissement bancaire à de nouvelles conditions, le contrat d'assurance initial devient caduque. Cela vous donne l'occasion de mettre en pratique tous les avantages de la délégation d'assurance : une formule individuelle qui correspond à votre nouvelle situation, dont la prime est calculée sur le capital restant dû.
Les experts de Magnolia.fr vous accompagnent dans la recherche de l'assurance emprunteur présentant les meilleures garanties au meilleur prix lors de votre demande de rachat de crédit immobilier.